Une station de test de coronavirus des services mĂ©dicaux dâurgence volontaires de United Hatzalah qui avait Ă©tĂ© installĂ©e dans la ville israĂ©lienne de Bnei Brak, au sud de Tel Aviv, a Ă©tĂ© incendiĂ©e lors dâune attaque attribuĂ©e Ă un groupe dâextrĂ©mistes qui sâopposent aux efforts des autoritĂ©s sanitaires pour obtenir le plus grand nombre de preuves sur le coronavirus.
Selon le journal The Jerusalem Post, lâincident nâa pas fait de blessĂ©s et les personnes qui ont participĂ© Ă lâattaque font lâobjet dâune enquĂȘte.
Alors que la majoritĂ© des Haredim (ultra-orthodoxes, le groupe dĂ©mographique qui constitue la majoritĂ© des Bnei Brak) respectent les restrictions de lâĂtat et les efforts pour lutter contre le virus, «ce nâest un secret pour personne quâil y a un groupe de personnes dans la ville qui sont opposĂ©s », a dĂ©clarĂ© le chef de United Hatzalah de Bnei Brak, Effi Feldman, dans un communiquĂ©.
« Alors que les gens peuvent avoir droit à leurs croyances, mettre le feu à une station de test de coronavirus ou à tout autre acte de violence est inacceptable », a-t-il déclaré.
Il a Ă©galement dĂ©clarĂ© qu â«à part les destructions et le vandalisme causĂ©s, qui nâont rien coĂ»tĂ© Ă lâorganisation qui est soutenue Ă 100% par des dons, ces extrĂ©mistes empĂȘchent dâautres personnes qui veulent ĂȘtre testĂ©es de le faire, ce qui est Ă©galement inacceptable».
« DĂšs que nous le pourrons, nous remplacerons lâĂ©quipement dĂ©truit et reprendrons les tests pour servir les habitants de la ville qui souhaitent ĂȘtre testĂ©s et aider Ă arrĂȘter la propagation de ce virus », a dĂ©clarĂ© Feldman.
Lâincendie criminel a Ă©galement Ă©tĂ© sĂ©vĂšrement condamnĂ© par le fondateur et prĂ©sident de Hatzalah, Eli Beer, qui a failli mourir aprĂšs avoir contractĂ© le COVID-19 en mars.
«Le fait que les gens ne veulent pas ĂȘtre testĂ©s est absurde», a-t-il dĂ©clarĂ©. «En tant que personne qui a Ă©tĂ© trĂšs malade de ce virus, je ne peux pas souligner Ă quel point il est important que nous fassions tous notre part pour le combattre. Beaucoup de bonnes personnes sont tombĂ©es malades ou sont dĂ©cĂ©dĂ©es des suites du virus. Et avoir des voyous qui brĂ»lent une installation dâessai, dans une ville qui a Ă©tĂ© gravement touchĂ©e par le virus, est trĂšs difficile pour moi Ă comprendre », a-t-il ajoutĂ©.
« Les habitants de Bnei Brak sont de bonnes personnes et la plupart dâentre eux veulent simplement empĂȘcher la propagation de la maladie, afin quâils ne lâattrapent pas et que leurs familles ne lâattrapent pas », a-t-il dĂ©clarĂ©.
Lâattaque a coĂŻncidĂ© avec Bnei Brak devenant une zone rouge lundi, avec les autres zones fortement haredi dâElad, Beitar Illit et le quartier de Har Nof Ă JĂ©rusalem.
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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