Des israĂ©liens sont tombĂ©s deux fois malades du COVID-19: la deuxiĂšme fois fut la pire…

Certains Israéliens qui ont apparemment récupéré du COVID-19 et sont ensuite tombés malades avec des symptÎmes une deuxiÚme fois disent que la seconde fois a été plus difficile, selon Channel 12.

« Lors de la premiere fois, j’ai eu quelques symptĂŽmes, cette fois j’ai des douleurs folles », a dĂ©clarĂ© Roi Elmaliah, 28 ans, Ă  Channel 12. « J’ai de la fiĂšvre, des maux d’estomac et des douleurs musculaires qui Ă  cause d’eux, je ne peux pas dormir la nuit. »

Shira Hillel, 24 ans, est également récemment tombée malade du COVID-19 pour la deuxiÚme fois.
«Dans ‘Corona A’, j’avais des symptĂŽmes lĂ©gers comme un manque de goĂ»t et d’odeur; cette fois, c’était plus difficile physiquement», a t-elle expliquĂ© Ă  Channel 12. «Je ressens beaucoup plus de faiblesse dans le corps, les maux de tĂȘte et parfois des difficultĂ©s Ă  respirer. C’est aussi dur mentalement. Je me sens comme une lĂ©preuse.  »

Hillel a Ă©tĂ© infectĂ©e pour la premiĂšre fois par le virus en juin, aprĂšs que son frĂšre ait infectĂ© une grande partie de sa famille. Depuis lors, elle a Ă©tĂ© confirmĂ©e nĂ©gative pour le virus Ă  deux reprises et pensait qu’elle serait immunisĂ©e, au moins pendant quelques mois.

«Ils nous ont tellement mis dans la tĂȘte que nous Ă©tions immunisĂ©s pendant au moins trois mois et que nous dĂ©veloppions des anticorps, alors oui, dans ma tĂȘte, je pensais que je n’avais pas besoin de subir un nouveau test et que je n’avais pas vraiment besoin d’un masque. Je ne l’ai portĂ© que parce que je devais le faire « , a ajoutĂ© Hillel.

Hillel s’est rendu compte qu’elle avait de nouveau Ă©tĂ© infectĂ©e aprĂšs avoir commencĂ© Ă  ressentir des douleurs musculaires similaires Ă  celles qu’elle avait eu lors de sa premiĂšre infection.

«Dans ma tĂȘte, j’ai dit ‘il n’y a pas moyen que ce soit ça’ – peut-ĂȘtre que j’ai encore quelques symptĂŽmes. Je n’y ai pas accordĂ© trop d’importance», a-t-elle expliquĂ© Ă  Channel 12. «MĂȘme lorsque les maux de tĂȘte ont commencĂ©, j’ai juste continuĂ© ma routine habituelle. Ce n’est que lorsque mon amie m’a dit qu’elle avait Ă©tĂ© confirmĂ©e comme infectĂ©e, j’ai immĂ©diatement compris et je suis allĂ© me ​​faire tester parce que c’était un peu suspect.  »

Le professeur Arnon Ofek, directeur gĂ©nĂ©ral adjoint du Sheba Medical Center, a dĂ©clarĂ© Ă  la DouziĂšme chaĂźne que si ce genre de situation est relativement rare, il y a d’autres cas dans le monde entier.
« Le premier cas était à Hong Kong, mais il y avait aussi des cas au Nevada et ailleurs. Certains des cas étaient plus légers mais certains étaient plus graves. »
« Nous ne savons pas vraiment tout sur le virus et il va encore nous surprendre Ă  bien des Ă©gards. En fin de compte, l’immunitĂ© est créée mais c’est diffĂ©rent entre les personnes. Nous pensons qu’il y a un certain degrĂ© de protection », a dĂ©clarĂ© Ofek. « Cela a Ă©galement une importance concernant le vaccin: nous savons que les gens auront besoin de deux doses et que nous devrons vacciner Ă  nouveau dans X [quantitĂ© de] temps. »

Des cas de réinfection suspectée par le nouveau coronavirus ont été signalés à plusieurs reprises en Israël.
En juin, un mĂ©decin du centre mĂ©dical Sheba de Tel Hashomer a de nouveau Ă©tĂ© testĂ© positif pour le nouveau coronavirus trois mois aprĂšs s’ĂȘtre initialement rĂ©tabli de la maladie.

Le mĂ©decin a souffert de fiĂšvre, de toux et de douleurs musculaires lorsqu’elle a Ă©tĂ© testĂ©e positive pour le virus en avril, mais elle s’est rĂ©tablie et a Ă©tĂ© testĂ©e nĂ©gative en mai et juin, avant d’entrer en contact avec un patient confirmĂ© et d’ĂȘtre Ă  nouveau testĂ©e positive.

Le mĂ©decin «a de nouveau Ă©tĂ© testĂ© positif parce qu’elle a des restes de son premier virus flottant encore dans son corps», a dĂ©clarĂ© Ă  l’époque un porte-parole de l’hĂŽpital au Jerusalem Post .

En mai, une femme de 45 ans de Jisr e-Zarka a Ă©tĂ© testĂ©e positive pour le coronavirus aprĂšs avoir Ă©tĂ© rĂ©admise au centre mĂ©dical Hillel Yaffe Ă  Hadera, souffrant de fiĂšvre et de douleurs thoraciques. Cela est arrivĂ© un mois aprĂšs avoir Ă©tĂ© libĂ©rĂ©e aprĂšs s’ĂȘtre remise du virus et avoir Ă©tĂ© testĂ©e nĂ©gative deux fois.

Des études préliminaires en Chine, en Allemagne, au Royaume-Uni et ailleurs ont montré que les patients infectés par le nouveau coronavirus fabriquaient des anticorps protecteurs dans le cadre des défenses de leur systÚme immunitaire, mais ceux-ci ne semblent durer que quelques mois.

Certains experts disent qu’il est probable que de tels cas commencent Ă  apparaĂźtre en raison de tests plus nombreux dans le monde, plutĂŽt que parce que le virus peut se propager diffĂ©remment.

Pourtant, le Dr David Strain, maĂźtre de confĂ©rences clinique Ă  l’UniversitĂ© d’Exeter et prĂ©sident du comitĂ© du personnel acadĂ©mique mĂ©dical de la British Medical Association, a dĂ©clarĂ© que les cas Ă©taient prĂ©occupants pour plusieurs raisons.

« Le premier est que cela suggĂšre que l’infection antĂ©rieure n’est pas protectrice », a-t-il dĂ©clarĂ©. « La seconde est qu’elle soulĂšve la possibilitĂ© que les vaccinations ne donnent pas l’espoir que nous attendions. »
Pour ĂȘtre vraiment efficaces, les vaccins COVID-19 «devront soit gĂ©nĂ©rer une protection plus forte et plus durable 
 soit ils devront peut-ĂȘtre ĂȘtre administrĂ©s rĂ©guliĂšrement», a dĂ©clarĂ© Stephen Griffin, professeur agrĂ©gĂ© de mĂ©decine Ă  l’UniversitĂ© de Leeds. «Et ces choses ne sont pas anodines.»


RĂ©daction francophone Infos Israel News pour l’actualitĂ© israĂ©lienne
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