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Les violences religieuses contre les Alaouites continuent de s’étendre au-delà des côtes syriennes jusqu’à Damas. Des militants de l’Observatoire syrien des droits de l’homme ont rapporté que des « éléments étrangers » liés aux ministères de la Défense et de l’Intérieur du nouveau gouvernement installaient des points de contrôle temporaires le soir dans la région de Mezzeh.

Selon certaines sources, les gardes du poste de contrôle vérifient soigneusement l’identité des passants et posent des questions directes sur leur appartenance religieuse. Des rapports font état d’arrestations d’Alaouites immédiatement après que leur identité a été établie.

Cette pratique a suscité une grande inquiétude au sein de la communauté alaouite vivant dans la région, de nombreux jeunes évitant de sortir le soir par peur d’être arrêtés ou harcelés en raison de leur appartenance religieuse.

Les militants des droits de l’homme en Syrie avertissent que l’infiltration continue des forces de sécurité et gouvernementales par des groupes non syriens approfondit les divisions dans la société et constitue une menace réelle pour les minorités religieuses et ethniques.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Les militants syriens des droits de l’homme rapportent également que le sort de cinquante femmes alaouites reste inconnu après leur mystérieuse disparition plus tôt cette année. Cela s’est produit lors d’une série d’incidents distincts dans plusieurs provinces syriennes, notamment à Homs, Tartous, Lattaquié et Hama.

Selon les informations disponibles, les femmes ont disparu dans diverses circonstances, certaines à leur domicile, d’autres sur le chemin du travail ou lors de leurs déplacements quotidiens.

Personne n’a revendiqué officiellement ou officieusement la responsabilité de ces incidents, et le responsable de leur disparition reste inconnu. Il est possible que les femmes aient été délibérément kidnappées.

Les autorités n’ont donné aucune explication et n’ont lancé aucune enquête publique.

Quelques jours plus tôt, il avait également été signalé que le sort de 17 filles et enfants d’âges différents restait inconnu après leur disparition dans diverses circonstances, notamment des enlèvements par des hommes armés inconnus. Les filles viennent de plusieurs villes syriennes, notamment de Lattaquié, Homs, As-Suwayda, Tartous et Hama. Il n’y a aucune information confirmée sur leur sort, malgré le fait que plusieurs jours se soient écoulés depuis leur disparition.