Des succursales bancaires en feu : émeutes autour de l’effondrement de la livre libanaise

Le taux de change de la livre libanaise a chuté hier (jeudi) à environ 80 000 livres libanaises pour un dollar sur le marché noir alors que le taux officiel est d’environ 15 000 livres pour un dollar. En raison de la crise économique, des émeutes se sont développées et de nombreuses banques ont été pillées dans les rues du Liban. De nombreuses agences bancaires ont été incendiées et pillées dans la capitale Beyrouth et les villes environnantes.

Le ministre libanais des Finances a annoncé l’affichage des prix alimentaires dans les supermarchés en dollars au lieu de livres libanaises, mais les rapports du Liban disent que les étagères sont vides, les pompes dans les stations-service sont vides et les files d’attente dans les pharmacies sont très longues. La raison de cette situation est l’incapacité du gouvernement libanais à payer les achats de biens en devises étrangères.

En plus de la situation économique lamentable, une grève a éclaté parmi tous les employés de l’État et le sens est la fermeture de la majeure partie du pays, d’autant plus que la grève s’applique également au système éducatif. En raison de l’incapacité des différents secteurs à se prononcer sur un candidat à la présidence du pays, le gouvernement libanais est incapable de décider des mesures pour améliorer la situation et le prêt d’environ 3 milliards de dollars du Fonds monétaire international est suspendu.

Le Fonds monétaire international exige une réforme économique et l’élection d’un président libanais, et ce n’est pas à l’horizon, la situation ne semble pas brillante.
Dans un discours prononcé par Nasrallah, il profite de la situation pour menacer à nouveau Israël et affirme que si les États-Unis n’arrêtent pas d’attaquer l’économie libanaise, le Hezbollah nuira à ses intérêts dans la région, y compris Israël.

Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
© 2025 – Tous droits réservés