L’histoire telle qu’elle s’est passée dans la presse palestinienne et parmi les militants de gauche radicaux est ainsi : « Une Palestinienne est morte après que des soldats l’aient retardée au checkpoint et ne l’aient pas laissée passer pour se faire soigner en urgence . »

Mais ce qui est arrivé sur le terrain est tout autre…

Ce vendredi, les terroristes et les émeutiers palestiniens entrent en conflit avec les forces de Tsahal à Shehem (Naplouse). En même temps, une jeune palestinienne souffre d’essoufflement et doit aller à l’hôpital pour recevoir un traitement d’urgence, mais malheureusement, des centaines, voire des milliers d’émeutiers palestiniens affrontent les soldats, qui n’ont pas d’autre choix que bloquer la route et empêchent le passage du véhicule.

Que pouvait faire l’armée de Tsahal lorsque des centaines de manifestants bloquent la route, brûlent des pneus, lancent des pierres ?

Un autre point, le père de la fillette raconte comment il n’a pas été autorisé à franchir le point de contrôle, de Hawara (entrée sud de Naplouse), ce qui est faux, vu que ce passage n’est plus surveillé par Tsahal depuis plus de 10 ans et que le passage de l’enfant a surtout été bloqué par les centaines d’émeutiers palestiniens qui ont causé sa mort.

Avihai Shorshan, très connu sur les réseaux sociaux a affirmé :

 » Coïncidence ou non, un officier supérieur qui a assisté aux troubles publics vendredi dernier est un bon ami, je lui ai parlé la nuit dernière et quelle fut ma surprise : il n’y avait pas l’ordre de bloquer toute route ou check point pour les véhicules et il n’y avait pas de véhicule dans la région avec une telle histoire. »

Il y a encore un détail, le père raconte qu’il n’a pas été autorisé à passer par le checkpoint de Huwwara (l’entrée sud de Naplouse). S’ils avaient réfléchi un peu dans cette histoire de fiction, ils auraient su que le checkpoint de Hawara n’était pas à en Judée Samarie depuis près de 10 ans mais sous autorité palestinienne. Comme c’est facile de raconter n’importe quoi !

Pour rappel, les conditions du passage de Hawara ont été assouplies en juillet 2009. Le point de contrôle a été ouvert pour permettre aux palestiniens de traverser librement sans être fouillés.

En 2011, les journaux israéliens ont rapporté que les FDI se retireraient du point de contrôle.