Mercredi, une attaque israélienne par un drone a visé une « jeep Cherokee » appartenant au « Hezbollah » à Jadeidat Yabus, dans le district de Damas Reef, à la frontière libanaise.
Hier à midi, un drone non identifié a attaqué une voiture du Hezbollah sur le territoire syrien près de la frontière avec le Liban.
Bien que les noms des passagers de la même voiture et les détails de l’attaque n’aient pas été divulgués, il est connu que la voiture a été touchée par deux missiles, dans les 30 secondes, le premier a explosé non loin devant la voiture, forçant les passagers à s’enfuir, de sorte que le deuxième missile est arrivé et a frappé directement la voiture directement sans nuire aux occupants.
En outre, des informations uniques sont parvenues sur le réseau – « Al Arabiya.net » indiquant que la Jeep Cherokee transportait 2 personnalités, Mustafa Morani, le fils de l’ancien commandant du Hezbollah Imad Moughniyeh et l’officier des Gardiens de la révolution iranienne nommé Imad Karimi.
Chef de l’unité de transfert de personnalité
Selon les informations, Mustafa Moughniyeh dirige la division libanaise de transport de personnes sous l’unité 112 du Hezbollah (112) et n’accompagne pas personnellement ces personnes à moins qu’elles ne soient des officiers et des dirigeants de première classe, laissant la mission à ses assistants ou les gens avec un grade. militaire faible.
C’est une règle régulière qui apparaît entre les précautions qui existent entre Israël et le Hezbollah ces dernières années alors qu’Israël poursuit ses opérations aériennes en Syrie et attaque principalement les sites militaires du régime syrien, les cibles iraniennes et d’autres cibles du Hezbollah. C’est aussi ce qui s’est produit lors de l’incident, à Yabus, où un drone israélien a tiré des missiles sur des véhicules civils du Hezbollah du côté syrien, avant de traverser la frontière avec le Liban, sachant qu’un avion de patrouille israélien a volé depuis trois jours, au-dessus de l’espace aérien depuis le Liban, ce qui signifie qu’ils avaient des informations à ce sujet.
Cependant, ces règles ont changé au cours des derniers mois de l’année, lorsqu’Israël a également attaqué le Liban, comme l’attaque de la banlieue sud du Hezbollah en août dernier, à travers deux drones qui ont touché l’une des cibles (l’unité de production d’UAV, comme l’a noté Al – Arabi).
Peu après l’attaque dans le quartier a-Dahiya de Beyrouth, le leader du Hezbollah Hassan Nasrallah a annoncé que son organisation intercepterait des drones pénétrant dans l’espace aérien libanais.
La réponse du Hezbollah n’était pas attendue depuis le début du mois de septembre 2019, il a attaqué un véhicule militaire israélien avec des missiles.
Quelques jours plus tard, le Hezbollah a annoncé le renversement d’un drone israélien alors qu’il traversait la frontière sud du Liban.
Atteinte à la sécurité à l’intérieur du Hezbollah
Le fait que le Hezbollah n’ait pas publié de déclaration détaillant ce qui s’est passé, ni accusé Israël d’avoir mené à bien l’opération, l’analyste militaire à la retraite le brigadier Nizar Abd al-Qader à établi un lien avec ses Arabes annoncant que suite une opération de renseignement de première classe, l’operation visé une personnalité spécifique du Hezbollah. »
Selon lui, « Israël a effectué cette opération de renseignement, sur la base d’informations tactiques précises sur le lieu et à l’heure, ce qui confirme qu’il y a une violation de la sécurité dans les rangs même du Hezbollah, et Israel sait donc ce qui se passer au sein du Hezbollah, qu’ils soient en Syrie ou au Liban. »
En ce qui concerne l’opération, c’est un message d’avertissement d’Israël, sans pour autant faire de victimes , car le tir de missile, à 30 secondes d’intervalle, selon le général de brigade Abd al-Qader n’est pas un hasard : » Leur but etait l’élimination du personnage qui constitue leur but ou son préjudice. L’UAV qui a effectué l’opération porte généralement des missiles « Hellfire » petits mais précis qui touchent directement la cible. L’UAV peut avoir tiré deux missiles pour assurer la destruction de la cible. »
Il a également expliqué: « Ce qui s’est passé nous rappelle l’assassinat d’un officier iranien de base, qui était accompagné du fils d’Imad Moughniyeh en 2015. »
Le fils d’Imad Moughniyeh
Mustafa Moughniyeh, le fils du plus important militaire et responsable de la sécurité du Hezbollah, Imad Moughniyeh, a été assassiné en Syrie en 2008 dans le cadre d’une opération du Mossad quelques instants après avoir quitté une réunion avec des dirigeants palestiniens et plusieurs membres des Gardiens de la révolution iraniens dans le village de Souza à Damas.
Moughniyeh était le commandant militaire le plus important du Hezbollah, responsable des opérations à l’étranger de l’organisation et également recherché dans 42 pays. Il dirigeait l’American Intelligence Wanted List, qui comprend 22 noms, avec un prix de 25 millions de dollars pour ceux qui l’éliminent ou lui remettent son emplacement.
Mustafa Moughniyeh est le frère cadet de Jihad Moughniyeh, qui a été tué le 18 janvier 2015 par un hélicoptère israélien dans la région de Kunetra du Golan syrien. Cinq combattants du Hezbollah ont été tués, dont Jihad Moughniyeh et le haut commandant militaire du Hezbollah, Muhammad Issa. Il était responsable des forces du Hezbollah en Syrie et en Irak.