Deux cas de grippe aviaire ont été détectés dans deux endroits en Israël, a annoncé jeudi le ministère de l’Agriculture.
Le premier cas a été diagnostiqué au zoo biblique de Jérusalem, chez un cygne.
Après le résultat du test positif, tous les animaux ailés ont été isolés selon la procédure du ministère, lorsque des souches de grippe sont trouvées dans une population d’oiseaux.
Le ministère a déclaré qu’il travaillait en étroite collaboration avec le zoo biblique pour contenir l’épidémie, car le virus nuit aux populations d’oiseaux sauvages, ainsi qu’au bétail et à la volaille.
Le deuxième cas a été découvert dans un poulailler du kibboutz Revadim. Le ministère a isolé le poulailler et a imposé davantage de restrictions aux fermes de la région pour empêcher l’épidémie de se propager à d’autres endroits. Le poulailler abrite environ 19 000 oiseaux.
Le Dr Ram Katz, médecin en chef de la santé avicole de la Division des services vétérinaires du ministère de l’Agriculture, a fermé les poulaillers à moins de 10 kilomètres du poulailler infecté. Les fonctionnaires du ministère surveilleront régulièrement les populations d’oiseaux au milieu de la quarantaine.
La semaine dernière, le ministère de l’Agriculture a découvert un autre cas de propagation du virus, lorsqu’il a découvert des poulets infectés par la grippe aviaire au kibboutz Ma’anit, dans le nord d’Israël.
Le ministère a fermé le poulailler touché et les fermes voisines ont été soumises à des restrictions.
La souche de grippe aviaire trouvée chez le cygne, ainsi que dans les autres populations d’oiseaux, était H5N8. Il n’a pas encore été trouvé pour infecter les humains.
Des souches similaires qui ont été trouvées dans tout le pays amènent le ministère à croire que des populations d’oiseaux distinctes ont contracté le virus des oiseaux qui migrent et passent au-dessus d’Israël pendant cette période, et propagent la grippe dans différentes parties du pays.
Le ministère recommande qu’en ce moment les propriétaires de ferme gardent leur bétail de volaille à l’intérieur et s’abstiennent de les laisser errer dans des zones ouvertes afin de réduire le risque d’infection pour la population d’oiseaux sauvages.