Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a confirmé jeudi soir que les deux victimes de l’attentat meurtrier perpétré plus tôt dans la journée au terminal Allenby étaient des soldats de Tsahal. L’attaque, menée par un assaillant rapidement neutralisé, a ravivé l’inquiétude autour de la sécurité aux points de passage stratégiques reliant Israël à la Jordanie.
Selon les informations communiquées, le chef d’état-major a recommandé au gouvernement de suspendre immédiatement tout acheminement d’aide humanitaire transitant par la Jordanie, jusqu’à ce que de nouveaux protocoles de contrôle des chauffeurs et des cargaisons soient mis en place. Cette mesure vise à combler les failles révélées par l’attentat et à empêcher toute infiltration de cellules hostiles sous couvert d’opérations logistiques.
Le terminal Allenby est un axe vital, tant pour les échanges économiques et diplomatiques que pour la circulation de l’aide destinée à la population de Gaza. Le choix de cette cible par les terroristes est donc doublement symbolique : frapper des soldats israéliens et saper la confiance dans la fluidité d’un passage international hautement sensible. La réponse israélienne — durcir les inspections et suspendre temporairement le flux humanitaire — illustre la priorité absolue donnée à la sécurité nationale, même au prix de tensions supplémentaires avec Amman et la communauté internationale.
Cet attentat, couplé aux menaces répétées venant de Gaza et du Nord, souligne une réalité persistante : chaque ouverture humanitaire est exploitée par les ennemis d’Israël comme un cheval de Troie. Pour Jérusalem, le dilemme est permanent : préserver une façade diplomatique face à ses alliés tout en protégeant sans concession ses soldats et ses civils. En mettant un coup d’arrêt au passage d’aides par la Jordanie, Israël rappelle que sa sécurité ne se négocie pas — elle s’impose comme une condition préalable à toute coopération régionale.
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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