Température et dommages collatéraux

La chaleur incessante aurait des conséquences dévastatrices : une augmentation de la mortalité jusqu’à 8,5 % , des hospitalisations pour maladies cardiovasculaires augmentées entre 10 % et 15 % et un pic de consommation d’électricité pouvant atteindre 10 %.

De plus, le pays serait confronté à un risque extrême d’incendies. Bien que les mois de mai et d’octobre puissent également connaître une chaleur inhabituelle, ils ne devraient pas être aussi rigoureux que les mois d’été.

Canicules : un présage de catastrophes

Les vagues de chaleur sont des périodes prolongées de temps chaud qui affectent une grande partie de la population d’un pays ou de vastes zones à l’intérieur d’un pays.

Elles durent généralement de trois à quatre jours, mais peuvent s’étendre jusqu’à 10 jours avec des températures anormalement élevées.

Préparation au tsunami de chaleur

Israël se prépare à faire face à des situations d’urgence susceptibles de mettre en danger la vie humaine et de causer de graves dommages à la vie quotidienne, aux infrastructures nationales et aux capacités de sécurité.

La NEMA et le Service météorologique israélien ont formulé des scénarios de référence pour les conditions météorologiques extrêmes telles que les inondations, les incendies et les vagues de chaleur extrêmes.

Avertissements et mises en garde

La NEMA exhorte le pays à se préparer à l’avance aux vagues de chaleur, en collaboration avec les autorités compétentes pour réduire les dommages.

Selon l’autorité, il pourrait y avoir deux vagues de chaleur en un mois, avec une brève pause entre elles. Des températures maximales de 49°C ne sont attendues que dans la vallée du Jourdain et la région d’Arava.

Cependant, les zones côtières pourraient atteindre jusqu’à 35°C avec plus de 50% d’humidité, les zones montagneuses jusqu’à 42°C, et le désert du Néguev et les vallées du nord jusqu’à 44°C.

Appel à l’action

La menace croissante du changement climatique et ses effets catastrophiques exigent une action collective urgente. Les pays doivent réduire de moitié leurs émissions de gaz à effet de serre dans les 10 prochaines années pour éviter un réchauffement dangereux d’ici la fin du siècle.

Israël s’est fixé pour objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 27 % par rapport aux niveaux de 2015 d’ici 2030 et de 85 % d’ici 2050.

Il est impératif que la nation agisse et protège sa population des conséquences catastrophiques à venir.

La lutte contre le temps

Il n’y a pas de temps à perdre. Israël doit agir avec rapidité et détermination face à la menace de vagues de chaleur meurtrières.