Développement nouveau ? Israël fait pression sur plusieurs pays pour permettre la migration de Gazaouis

Israël explore actuellement des pistes pour permettre une migration volontaire de Palestiniens de la bande de Gaza vers certains pays africains, notamment le Soudan du Sud et le Somaliland. Le projet inclurait des aides financières et des investissements, mais suscite des doutes et des démentis officiels.

Ces derniers jours, des rapports ont révélé des négociations menées par Israël avec plusieurs pays africains pour favoriser l’accueil de Palestiniens souhaitant quitter la bande de Gaza. Parmi les pays mentionnés figure le Soudan du Sud. Selon un article du New York Times, les raisons pour lesquelles ce pays envisagerait une telle coopération et les offres israéliennes en échange sont désormais connues.


Le Soudan du Sud : espoir économique et rapprochement diplomatique

Le Soudan du Sud, considéré comme le pays le plus jeune au monde après sa reconnaissance par l’ONU en 2011, voit dans ce projet une opportunité de redressement économique et de renforcement de sa stature internationale. Israël et ses alliés envisageraient de fournir :

  • Des investissements internationaux
  • Le développement d’infrastructures
  • Des partenariats dans l’agriculture et la technologie

Un tel soutien renforcerait la relation du Soudan du Sud avec Israël et l’Occident, tout en contribuant à sa stabilité intérieure et à son développement à long terme.


Autres pistes : le Somaliland en ligne de mire, mais des obstacles

En plus du Soudan du Sud, Israël tenterait de convaincre d’autres entités en Afrique, comme le Somaliland, territoire autonome situé dans la Corne de l’Afrique.
Cependant, la capacité d’accueil de Gazaouis y est limitée : avec une population totale d’environ 3,5 millions d’habitants, l’arrivée massive de migrants pourrait provoquer un déséquilibre démographique et social inquiétant.


Israël prépare également une aide médicale pour les pays d’accueil

D’après d’autres rapports liés au même projet, Israël prévoit d’envoyer une aide médicale aux pays qui accepteraient d’accueillir des Gazaouis. Cela s’inscrit dans une démarche humanitaire visant à accompagner les efforts de relocalisation.


Une initiative encore incertaine

Jusqu’à présent, aucun pays n’a officiellement accepté d’accueillir les migrants de Gaza, et les déclarations publiques sont souvent prudentes, voire franchement négatives.
Cependant, le simple fait que ces discussions aient lieu montre la volonté israélienne de rechercher des solutions internationales alternatives, dépassant le seul cadre militaire dans la gestion de la bande de Gaza.

Si l’initiative aboutit, elle pourrait transformer la vie de nombreux Palestiniens et redéfinir en profondeur la réalité sécuritaire de l’État d’Israël.

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