DifficultĂ© pour recevoir le permis d’une arme ?  : Ce n’etait pas le cas pour Mahmoud Al-Ragei, 37 ans, originaire d’HĂ©bron

Le juge du tribunal de district de Tel Aviv, Benny Sagai, a condamnĂ© le rĂ©sident des territoires – Mahmoud Al-Ragei, 37 ans, originaire d’HĂ©bron, Ă  18 mois de prison, qui a payĂ© 500 shekels pour avoir falsifiĂ© une carte d’identitĂ© et a ensuite obtenu un permis d’armes et d’un pistolet « Jericho » et a travaillĂ© comme agent de sĂ©curitĂ© au centre commercial Holon.

Selon l’acte d’accusation, Mahmoud Al-Ragei qui a un riche casier judiciaire – a dĂ©cidĂ© en avril de cette annĂ©e d’essayer de travailler en IsraĂ«l. Il a contactĂ© une autre personne dans les territoires, lui a envoyĂ© sa photo pour la prĂ©paration d’une fausse carte d’identitĂ© et lui a payĂ© la somme de 500 NIS pour celle-ci. Utilisant la fausse carte d’identitĂ©, il est entrĂ© en IsraĂ«l et a Ă©tĂ© recrutĂ© pour un emploi d’agent de sĂ©curitĂ© au centre commercial Holon au sein de la sociĂ©tĂ© « A.G. Security Consulting and Services ».

L’acte d’accusation indique qu’il a subi de longues procĂ©dures de contrĂŽle au sein d’une entreprise de sĂ©curitĂ©, qui comprennent un stand de tir, une formation d’inspecteur de sĂ©curitĂ©, des tests psychologiques et mĂ©dicaux, tout en se faisant passer pour un rĂ©sident de Nazareth, en prĂ©sentant la fausse carte d’identitĂ© et en cachant le fait qu’il est un rĂ©sident des Territoires avec un riche casier judiciaire. À la fin de la procĂ©dure d’acceptation, il a reçu frauduleusement une arme de type « Jericho » et des cartouches de la sociĂ©tĂ© de sĂ©curitĂ© et a travaillĂ© comme agent de sĂ©curitĂ© armĂ© pour son compte.

L’accusĂ© a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© condamnĂ© 16 fois pour des dĂ©lits, usurpation d’identitĂ© dans le but de frauder, entrave Ă  un policier dans l’exercice de ses fonctions, menaces, vol de voiture et vol de carte de dĂ©bit. Au tribunal, il a avouĂ© ses actes et a affirmĂ© qu’il avait agi dans le but de gagner sa vie et rien d’autre. Il a expliquĂ© comment il a travaillĂ© pour obtenir la fausse carte d’identitĂ©, comment il a Ă©tĂ© embauchĂ© et comment il a obtenu un permis de port d’arme.

Centre commercial // Moshe Ben Simhon

Désir de subvenir aux besoins de la famille

Au cours du procĂšs, il n’y a pas eu de vĂ©ritable diffĂ©rend entre les parties car il s’agissait d’une affaire « frauduleuse » et non pas axĂ©e sur les infractions Ă  la sĂ©curitĂ©. Les parties ont convenu qu’il s’agissait d’un incident dans lequel le seul motif qui sous-tendait les actes de l’accusĂ© Ă©tait le dĂ©sir de subvenir aux besoins de sa famille et, dans la pratique, l’obligation qu’il porte une arme pendant son quart de travail a Ă©tĂ© posĂ©e par la sociĂ©tĂ© de sĂ©curitĂ© comme condition de son emploi. « C’est lui qui a insistĂ© pour garder l’arme uniquement pendant les quarts de travail qu’il effectuait et pour la dĂ©poser dans le coffre-fort du centre commercial Ă  la fin de chaque quart de travail – mĂȘme s’il aurait pu ramener l’arme chez lui et l’utiliser de maniĂšre criminelle », a dĂ©clarĂ© le responsable.

La phrase se lit comme suit : « le risque inhĂ©rent Ă  des actes tels que ceux-ci doit Ă©galement ĂȘtre pesĂ©, s’il s’agit d’un rĂ©sident illĂ©gal « rĂ©gulier » ou s’il s’agit, comme dans notre cas, d’un rĂ©sident illĂ©gal qui a eu le privilĂšge de mettre la main sur une arme. » Il Ă©tait Ă©galement Ă©crit : « Il y a un certain point dans l’argument de la dĂ©fense selon lequel Ă  partir du moment oĂč l’accusĂ© a pris possession de l’arme, rien ne prĂ©tend qu’il a profitĂ© de la situation. »