Les quotidiens Yedioth Ahronoth et Israël Hayom consacrent leur premiÚre page à la diminution constante du nombre de jeunes Israéliens disposés à servir dans des unités combattantes de Tsahal lors de leur service militaire obligatoire.
Yedioth note une baisse de prĂšs de 2 pour cent des recrues qui cherchent Ă se lancer dans des unitĂ©s de combat en 2017, une «nouvelle tendance inquiĂ©tante» qui tĂ©moigne dâun changement plus important dans la sociĂ©tĂ© israĂ©lienne.
Selon le document, la diminution de lâintĂ©rĂȘt pour les unitĂ©s de combat est surtout par la volontĂ© des jeunes israĂ©liens, de se lier Ă la technologie, aux unitĂ©s de cyber-dĂ©fense ou Ă dâautres rĂŽles qui leur permettent de se rapprocher de la maison et de leur offrir une formation pratique dans une compĂ©tence commercialisable et future apres leur service militaire.
Tsahal nie toute corrĂ©lation entre le procĂšs de Elor Azria et le dĂ©clin de la motivation des recrues de combat, soulignant que la demande de servir dans la Brigade Kfir oĂč se trouvait Azria a montĂ© en flĂšche et beaucoup veulent aussi servir comme garde des frontiĂšres (Magav).
LâarmĂ©e dĂ©duit Ă©galement que le service de combat sexuellement mixte dans certaines unitĂ©s a un effet nĂ©gatif sur la motivation. Le dĂ©clin de la motivation dĂ©coule aussi des changements sociaux en IsraĂ«l.
Dâune part, une dĂ©cennie aprĂšs quâIsraĂ«l Ă©tait confrontĂ© Ă une guerre rĂ©elle, aveugle, alors que les roquettes du Hezbollah frappaient des populations civiles dans le nord, il y a eu une baisse du statut social des soldats de combat. Dans le mĂȘme temps, les cyber-guerriers ont gagnĂ© le statut de gangbusters, et les FDI, pour leur part, ont poussĂ© lâenrĂŽlement dans des unitĂ©s technologiques telles que 8200, des unitĂ©s de cyber-combat et des unitĂ©s de technologies de lâinformation et des communications (TIC).
Dans une colonne, le correspondant militaire de Yedioth, Yossi Yehoshua, met en garde les nouveaux points de données sur la faille croissante entre les soldats de combat et de non-combat (Jobnik).
âDerriĂšre la tendance, il y a une faille entre les unitĂ©s technologiques et les soldats de combat qui nâinfluent pas seulement sur leur service de lâarmĂ©e, mais aussi leur droit de rĂ©serve ⊠Lorsque les soldats de combat sont libĂ©rĂ©s du service actif, ils sont confrontĂ©s Ă plus de 20 ans de service de rĂ©serve alors que leurs homologues qui servent dans des unitĂ©s technologiques doivent seulement servir quelques annĂ©es, le cas Ă©chĂ©ant â.
Il appelle les FDI Ă augmenter de maniĂšre significative le salaire minimum des soldats de combat de lâactuel salaire de 1 620 shekels . Les soldats non-combattants reçoivent actuellement 1 200 shekels sans toucher une arme et avec beaucoup plus de libertĂ© pendant et apres lâarmĂ©e. Chaque soldat de combat reçoit une carte de points pour les biens et les avantages; Et les FDI paient les frais de scolaritĂ© des soldats de combat pendant une annĂ©e apres leur fin de service.
Lâanalyste Yoav Limor dit que la «migration» en motivation qui dure depuis plusieurs annĂ©es nĂ©cessite un canal radiculaire et non un remplissage.
âCe nâest pas seulement un problĂšme militaire ⊠mais une question nationale qui nĂ©cessite une rĂ©ponse nationaleâ, Ă©crit Limor.
Contrairement à Yedioth et Israël Hayom, Haaretz ne fait aucune mention des derniÚres données publiées par les FDI.
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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