Après que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a imposé des sanctions à l’Iran la semaine dernière, le régime des ayatollahs a approché les puissances européennes dans le but d’arriver à un accord sur le nucléaire avant le deuxième mandat de Donald Trump.
Des médias internationaux ont révélé, au cours des dernières heures, des échanges diplomatiques entre l’Iran et plusieurs pays européens, ce qui semble être une tentative de l’Iran de parvenir à un consensus avec l’Europe sur la question du nucléaire avant l’entrée en fonction de Donald Trump à la Maison Blanche.
Après que la semaine dernière l’AIEA (l’Agence internationale de l’énergie atomique), qui supervise les activités nucléaires mondiales, a annoncé que l’Iran avait accumulé plus de 60 fois la quantité d’uranium enrichi autorisée par l’accord nucléaire, proche d’un niveau militaire, l’agence a imposé plusieurs sanctions contre l’Iran.
En réponse, l’Iran a déclaré qu’il allait mettre en service de nouveaux équipements d’enrichissement, tels que des centrifugeuses avancées et des systèmes informatiques sophistiqués, en « représailles » contre les actions de l’agence.
Il a maintenant été révélé que, suite à l’annonce de l’AIEA, l’Iran a contacté plusieurs grandes puissances européennes pour organiser une réunion sur le nucléaire iranien. La demande a été transmise via la Suisse à plusieurs pays européens de premier plan. Selon les informations, trois pays ont accepté de participer à la réunion : la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni.
Le ministre iranien des Affaires étrangères n’a pas démenti le rapport, mais a expliqué que la réunion avait pour but de « partager des positions sur la Palestine, le Liban et le programme nucléaire iranien. L’Iran est toujours prêt à négocier. »
Les experts de la communauté de sécurité estiment que cette réunion, organisée en secret après l’imposition de sanctions à l’Iran, a été planifiée par les Iraniens dans le but de parvenir à un accord avec l’Europe sur les questions nucléaires, en particulier pour parvenir à un accord avant l’entrée en fonction de Donald Trump pour un second mandat à la Maison Blanche.