Une réunion téléphonique stratégique s’est tenue aujourd’hui (mercredi), dirigée par le Premier ministre Benjamin Netanyahou avec les hauts responsables de la sécurité israélienne, dont le chef du Shin Bet Ronen Bar. Cette réunion visait à faire le point sur l’état des négociations pour un accord d’échange d’otages et à évaluer les scénarios possibles pour la suite.
Un processus de négociation délicat
Selon les services de sécurité israéliens, les discussions sont en cours, mais chaque partie a exprimé des conditions fermes, ce qui rend les négociations complexes. L’estimation actuelle est qu’il faudra environ deux semaines pour savoir si un accord est réellement envisageable.
Déclaration officielle du bureau du Premier ministre :
« Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a tenu une réunion d’évaluation avec l’équipe de négociation et les chefs de la sécurité, et a ordonné de poursuivre les efforts pour libérer nos otages. »
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Dans la bande de Gaza, le Hamas et le Jihad islamique ont intensifié leurs efforts autour des questions humanitaires. Actuellement, Israël n’autorise pas l’entrée de l’aide humanitaire, et discute de la possibilité de l’autoriser uniquement en cas d’accord, et sous des conditions qui garantiraient qu’elle ne parvienne pas au Hamas.
Position du Hamas : pas de compromis partiel
Le porte-parole du Hamas a déclaré aujourd’hui :
« Des accords partiels en échange de nourriture ou d’eau ne sont plus acceptables. Nous exigeons un accord global qui inclut la libération de tous les otages contre un retrait israélien de la bande de Gaza. »
Point de blocage majeur
Le principal désaccord réside dans la nouvelle exigence israélienne : un désarmement complet du Hamas dans la bande de Gaza. Il s’agit de la première fois que cette demande est posée comme condition préalable à un accord.
La réponse du Hamas est claire :
« Nous ne rendrons pas nos armes. »
Contexte militaire
Les discussions ont lieu alors que les forces de Tsahal poursuivent l’opération “Oz VeHerev” (Force et Épée) dans la bande de Gaza. Sur le terrain, des manifestations palestiniennes ont également eu lieu, y compris contre le Hamas, signe d’un mécontentement croissant envers la poursuite de la guerre.
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