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La télévision algérienne a diffusé un documentaire le mois dernier sur les 2000 ans d’histoire des Juifs en Algérie. Le documentaire était plutôt positif envers les Juifs. Vous pouvez voir la première partie, avec les sous-titres anglais, ici .

Le film comprend le témoignage d’un juif nommé Hussein qui parle de sa vie en Algérie et des difficultés qu’il rencontre parce qu’il est juif, bien qu’il soit algérien.

« Je suis un Algérien comme vous, j’aime ce pays, je suis juif », dit-il. Mais la plupart des Juifs restants en Algérie cachent leurs origines.

Il y a eu une réaction violente de la part des gens qui ont été bouleversés par le documentaire pro-juif.

Al Quds, le site d’information panarabe basé au Royaume-Uni, écrit que bien que quelques personnes interrogées aient aimé le film, la plupart des autres étaient consternés.

« Le film est un dangereux précédent dans les médias algériens, dans la façon dont il a sympathisé avec un groupe avec une histoire noire en Algérie », a déclaré Mohamed Wali, un spécialiste des médias algérien.

« Les juifs ont trahi l’Algérie et se sont tenus aux côtés du colonisateur au début de son occupation de l’Algérie et lors de la révolution de novembre 1954 », a déclaré Wali.

Il a souligné que « le crime de trahison ne relève pas du délai de prescription ».

Le journaliste algérien Hamza Dabah a critiqué le documentaire en écrivant sur Facebook que « la promotion des juifs est un acte flagrant de glorification qui tente de leur donner un halo de sympathie et de glorification, et de les montrer dans un état de piété, de misère et d’injustice , sans aucune trace de leur propre culpabilité.  »

Il a ajouté que « le but du travail est d’avoir un impact émotionnel avec les Juifs, mais il piétine les faits historiques et la trahison flagrante, choisis par le bloc juif lui-même, en commençant par son grand rôle dans la chute de l’Algérie lors de l’occupation française.  »

Selon Ben Ajamia Bouabdallah, responsable des médias du Mouvement pour la Société de la Paix (le plus grand parti islamiste en Algérie), « le film relève davantage d’une propagande que d’un phénomène ou d’une enquête sur une composante ethnique ou religieuse de l’Algérie ».

« Il n’y a pas d’autre opinion dans l’enquête présentée, et il n’y a aucune trace de récits scientifiques et historiques contraires à l’histoire qui a été adoptée dans la vidéo », a-t-il déclaré dans un billet de blog.

« Le moment de la diffusion de la bande soulève plus qu’une question sur une éventuelle incursion israélienne dans les pays d’Afrique du Nord, comme en témoignent les rapports de renseignement publiés dans la presse mondiale sioniste. »

« Le moment du tournage du film est l’anniversaire du Jour de la Terre et le droit au retour, qui est célébré par les musulmans en général et les Palestiniens en particulier […] … Rappels perpétuels des griefs, des questions telles que le déplacement forcé et la persécution sont des sujets qui doivent être fondés sur des preuves d’histoire et exiger l’impartialité.  »

« Pourquoi étaient-ils cachés à l’origine? Pourquoi ont-ils décidé d’apparaître? Est-il toujours justifié de dissimulation? Leur apparence est-elle une rébellion? Ou est-elle interne ou externe? Toutes ces questions doivent-elles être examinées?  »

Beaucoup de critiques ont loué les aspects techniques du film, mais ils ne pouvaient tout simplement pas digérer tout ce qui était favorable aux Juifs.

Nous tenions à ajouter les commentaires Yvon Sandmayer, un des lecteurs du site Infos-Israel News :

A propos de l’article concernant les « Juifs Algériens »:

– Il y a lieu de faire valoir la réalité historique, laquelle prouve que les juifs habitaient depuis plusieurs siècles, dans de nombreuses régions d’Afrique du Nord , donc bien avant l’invasion arabe (c’est à dire les sauterelles, suivant l’expression d’Ibn Khaldoun au 15° siècle).

– Consécutivement aux mésententes entre berbères christianisés, et la décadence de l’empire romain, les arabes réussirent à s’imposer sur l’ensemble de ces populations désorganisées redevenues tribales. Dès lors les juifs comme les chrétiens qui ne voulaient pas devenir des musulmans, furent relégués au rang de dhimmis (protégés).

– Ce statut, de soit disant « protégé » avait sa désagréable contre partie et à savoir: que toutes ces personnes étaient soumises à résidence surveillée, devant payer un impôt spécifique (raquette) en fonction de la richesse communautaire. Pour pouvoir identifier facilement ces soit disant protégés, ils devaient respecter une tenue vestimentaire particulière, avec interdiction de monter à cheval (les mécréants ne pouvant se servir d’un animal aussi noble.)

– Suite à trois siècles de pirateries en méditerranée, la France fut contrainte d’intervenir pour mettre fin à l’ignoble commerce des esclaves.

– Durant les différentes phases de la pénétration française, les juifs furent assez heureux de pouvoir se libérer de cette désagréable tutelle, en se mettant sous la protection des français.

– Mais là ou le ressentiment de haine des musulmans fut le plus intense à l’encontre des juifs : ce fut à la fin du 19° siècle, lorsque ces « moins que rien », furent reconnus citoyens français de « Statut Civil de Droit Commun » comme ceux de métropole.

– Mais cette reconnaissance citoyenne, n’avait aucun caractère ségrégationniste, puisque les juifs au contraire des musulmans, ne demandaient pas à être gouvernés sous le « Statut Civil de Droit Local ».