Alors que le monde retient son souffle après l’annonce d’un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, la Maison-Blanche a confirmé que le président américain Donald Trump, 79 ans, se rendra vendredi matin à l’hôpital militaire Walter Reed pour un examen médical annuel de routine, avant de quitter Washington pour Le Caire. Ce déplacement, hautement symbolique, s’inscrit dans la phase finale de la diplomatie américaine autour de l’accord conclu à Charm el-Cheikh.
Un examen très commenté
L’annonce de cet examen périodique, qui coïncide avec l’un des moments diplomatiques les plus sensibles de la présidence Trump, a ravivé les spéculations sur l’état de santé du président. Depuis plusieurs semaines, des clichés publiés par la presse américaine ont montré des ecchymoses et un gonflement visibles sur ses jambes et sa main droite.
Selon la Maison-Blanche, Trump souffre d’une insuffisance veineuse chronique, une pathologie courante chez les personnes âgées, provoquant une stagnation du sang dans les membres inférieurs. Son médecin personnel, le Dr Sean Barabella, a tenu à rassurer :
« Le président ne présente aucun signe de thrombose veineuse, ni de maladie cardiaque ou rénale. Son état général est excellent, il est pleinement apte à remplir ses fonctions. »
Le communiqué souligne également qu’il ne s’agit « que d’un contrôle annuel », effectué selon le protocole imposé à tout président en exercice.
La communication sous contrĂ´le
La porte-parole Carolyn Levitt a précisé que la visite à Walter Reed comprendra « une rencontre avec des soldats blessés », avant que le président ne prenne la direction du Moyen-Orient. Malgré ces précisions, les réseaux sociaux américains bruissent de rumeurs, d’autant plus que Joe Biden, son prédécesseur démocrate, avait dû renoncer à la présidentielle 2024 pour raisons de santé.
Des médecins indépendants consultés par la Cleveland Clinic confirment que « l’insuffisance veineuse chronique n’altère ni les capacités cognitives ni le rythme de travail », mais rappellent qu’à 79 ans, la vigilance médicale doit être permanente.
Une tournée diplomatique cruciale
Une fois son bilan achevé, Trump doit s’envoler directement vers l’Égypte, où il est attendu pour participer à une réunion de haut niveau avec les médiateurs du cessez-le-feu Israël-Hamas. Selon plusieurs sources diplomatiques, il rencontrera à Charm el-Cheikh le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, le Premier ministre qatari Mohammed al-Thani, ainsi que le chef des négociations israéliennes Nitzan Alon.
L’objectif : formaliser la mise en œuvre du cessez-le-feu prévu pour jeudi midi, coordonner l’ouverture des cinq points de passage humanitaires vers Gaza et garantir la libération des vingt premiers otages israéliens vivants.
Le président américain doit ensuite rencontrer le roi Abdallah II de Jordanie avant de poursuivre sa tournée à Jérusalem et Riyad. Sa présence est perçue comme une garantie politique majeure pour la stabilité du fragile accord signé cette nuit entre Israël et le Hamas, sous médiation égyptienne, qatarie et turque.
Une diplomatie qui repose sur le symbole
Le choix de maintenir cette visite malgré les interrogations sur sa santé illustre la volonté de Trump de conserver un rôle central dans la recomposition régionale. Après avoir reçu une note manuscrite de son secrétaire d’État Marco Rubio l’invitant à « annoncer le succès de la négociation avant tout le monde », le président a déclaré devant la presse :
« Nous vivons un moment historique. Israël et ses voisins arabes peuvent enfin envisager la paix. »
Le déplacement en Égypte est perçu comme un acte de communication calculé, mêlant image de force et proximité avec les médiateurs arabes. Il permettra à Washington de réaffirmer son leadership diplomatique dans une région où la Russie et la Chine tentent de s’imposer comme alternatives.
La santé d’un président scrutée
Aux États-Unis, les médecins de la Maison-Blanche assurent que l’état du président « ne présente aucun risque pour sa capacité décisionnelle ». Ses proches soulignent qu’il « travaille jusqu’à quinze heures par jour », alternant réunions politiques et publications sur Truth Social, sa plateforme de communication directe.
Mais la séquence est délicate : le moindre signe de faiblesse pourrait affaiblir son autorité à la veille de la plus importante initiative diplomatique de son mandat. Pour l’instant, aucun élément médical concret ne vient étayer les spéculations sur un éventuel problème cardiovasculaire.
Conclusion
À 79 ans, Donald Trump s’apprête à démontrer qu’il reste le chef d’État le plus actif de la scène mondiale. Son examen médical de vendredi, présenté comme une formalité, devient malgré lui un test politique : celui de la confiance de ses alliés et de la crédibilité de l’Amérique au moment où le fragile cessez-le-feu entre Israël et le Hamas entre en vigueur.
L’homme fort de Washington, affaibli physiquement mais déterminé, semble prêt à reprendre la route du Moyen-Orient, cette fois non pour menacer, mais pour consolider la paix qu’il revendique comme la sienne.
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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