Du luxe Ă  la galĂšre : ces familles Ă©vacuĂ©es d’une tour de Tel-Aviv visĂ©e par un missile iranien, bientĂŽt Ă  la rue ?

ils vivaient dans un mĂ©gaprojet de prestige au cƓur de Tel-Aviv, avec salle de sport, piscine et vue panoramique sur la ville blanche. Et puis, un soir de juin 2025, un missile iranien a frappĂ© la tour, brisant Ă  jamais leur illusion de sĂ©curitĂ©. Depuis, ces centaines de familles — majoritairement locataires, pas millionnaires — vivent une descente aux enfers logistique, financiĂšre et psychologique. Et le 13 juillet, l’État leur demande de quitter les hĂŽtels
 sans solution alternative.

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đŸ’„ “Le bĂątiment a tremblĂ© comme le Titanic”

Le 13 juin, Shira Dushnitsky et son mari Daniel mettent leurs enfants au lit Ă  20h30. Une demi-heure plus tard, la sirĂšne d’alerte retentit. Ils courent se rĂ©fugier dans la piĂšce sĂ©curisĂ©e (mamad). Puis, l’impact. Le bĂątiment entier vibre. Le couple se serre dans les bras, persuadĂ© que la fin est proche. Le bĂątiment a Ă©tĂ© frappĂ© directement, et la scĂšne s’apparente Ă  un film catastrophe en temps rĂ©el : portes soufflĂ©es, escaliers envahis, incendie dans la tour jumelle.


⛑ Fuite dans la panique, sans chaussures, sans couches, sans rien

Comme 400 familles de cette tour, les Dushnitsky ont fui avec seulement leurs vĂȘtements sur le dos. Certains n’avaient mĂȘme pas de chaussures. Pendant deux semaines, ils ont errĂ© de refuge en refuge, parfois sans accĂšs aux affaires essentielles des enfants, ni soutien psychologique ni aide rĂ©elle de l’État.

« On a couru vers la voiture, sans savoir oĂč aller. MĂȘme pas une couche, pas un biberon. »

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🏹 L’hîtel ? Pas un luxe. Un cauchemar temporaire

La rumeur urbaine les prĂ©sente comme des privilĂ©giĂ©s, sirotant un mojito dans un hĂŽtel haut de gamme. La rĂ©alitĂ© ? Pas de piscine, pas d’intimitĂ©, pas de date de sortie claire, pas d’aide uniforme. Et une Ă©chĂ©ance qui tombe : le 13 juillet, tout le monde doit quitter l’hĂŽtel.

« Je ne peux mĂȘme pas m’acheter un vĂȘtement, tout est restĂ© dans l’appartement. Et on me demande de chercher une nouvelle maison ? »


💰 MarchĂ© locatif explosif : bienvenue dans le capitalisme post-missile

Avant le 13 juin, une location 3-4 piĂšces dans la tour coĂ»tait 10 000 Ă  12 000 â‚Ș. Aujourd’hui, le mĂȘme standing coĂ»te 15 000 Ă  18 000 â‚Ș. Et certains propriĂ©taires prĂ©fĂšrent les ambassades, prĂȘtes Ă  payer en cash des loyers exorbitants.

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“J’ai trouvĂ© une location pour 13 000 â‚Ș, et au dernier moment, la propriĂ©taire m’a dit qu’elle a reçu une offre d’une ambassade pour 15 000 â‚Ș.”


đŸ§Ÿ La gestion kafkaĂŻenne de l’aide de l’État

ThĂ©oriquement, le Mas Re’housh (Service fiscal israĂ©lien) rembourse les loyers des logements temporaires Ă  condition que l’on continue Ă  payer le loyer de la rĂ©sidence sinistrĂ©e.

Mais sur le terrain :

  • ZĂ©ro rĂ©ponse aux emails
  • Pas de ligne directe
  • DĂ©lais administratifs incomprĂ©hensibles
  • Refus implicite des contrats dĂ©passant certains montants

“J’ai envoyĂ© un contrat depuis une semaine. Pas de retour. Comment louer sans garantie de remboursement ?”, dĂ©plore Erez Vega-Kadosh.


đŸ˜ïž Deux options, aucune parfaite

  1. Passer par la “manhalat” (syndicat gestionnaire) :
    • Avance les frais (12 000 â‚Ș pour 3 piĂšces, jusqu’à 35 000 â‚Ș pour les grandes)
    • Montants plafonnĂ©s
    • Exige de quitter l’hĂŽtel dans la semaine
    • Pas adaptĂ© Ă  la rĂ©alitĂ© du marchĂ©
  2. GĂ©rer seul via Mas Re’housh :
    • En thĂ©orie, remboursement intĂ©gral
    • En pratique, aucune rĂ©ponse ni transparence

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🧾 Des enfants en dĂ©tresse, des familles sous pression

Shira raconte que sa fille, propre depuis 2 ans, a recommencé à mouiller son lit.
Erez n’a plus d’accĂšs Ă  son matĂ©riel de travail.
Sahar a Ă©tĂ© hospitalisĂ© pour crise d’angoisse aprĂšs avoir Ă©tĂ© bloquĂ© une heure dans le mamad sous la fumĂ©e.
Et tous racontent la fracture psychologique laissĂ©e par le missile
 et par l’indiffĂ©rence bureaucratique.

“On veut juste pouvoir respirer, se relever. Mais l’État nous pousse vers l’asphyxie.”


📣 À partager sur les rĂ©seaux :

FrappĂ©s par un missile iranien, ils ont fui avec leurs enfants et leurs pyjamas. Aujourd’hui, l’État les somme de quitter leur hĂŽtel
 sans solution. C’est ça, l’aide aux citoyens israĂ©liens ?
âžĄïž infos-israel.news


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