La nouvelle est tombée comme un couperet : la compagnie aérienne low-cost EasyJet ne reprendra pas ses vols vers et depuis Israël avant l’été 2026. Une annonce faite mardi qui vient frapper de plein fouet les voyageurs israéliens, et plus largement tous ceux qui espéraient une normalisation du trafic aérien vers Tel Aviv après des mois de tensions régionales.
La compagnie britannique invoque, sans grande surprise, la situation sécuritaire liée au conflit entre Israël et le Hamas à Gaza. Mais derrière cette justification de façade se cache une réalité plus dérangeante : la crainte, de plus en plus palpable chez les grandes entreprises européennes, de s’attirer les foudres des lobbys pro-palestiniens et des mouvements de boycott. Car en persistant à suspendre ses activités en Israël bien au-delà du pic des hostilités, EasyJet participe de fait à l’isolement économique et diplomatique de l’État hébreu.
Les Israéliens, eux, ne s’y trompent pas. Beaucoup dénoncent une décision lâche, aux relents de soumission face aux pressions politiques. Car d’autres compagnies, à l’instar d’El Al ou d’Air France, continuent de desservir Israël, preuve que la sécurité des vols est assurée, notamment grâce au savoir-faire de Tsahal et du Shin Bet en matière de protection des infrastructures stratégiques. Les compagnies aériennes qui choisissent de prolonger leur désertion de Ben Gourion ne peuvent plus se cacher derrière le seul prétexte sécuritaire.
Cette décision d’EasyJet constitue aussi une trahison pour les touristes européens, notamment les nombreux Français qui plébiscitaient la compagnie pour des escapades à Tel Aviv ou Jérusalem à prix abordables. De plus, les Juifs de France, qui maintiennent des liens étroits avec Israël, y voient une atteinte supplémentaire à leur liberté de circuler et un signe inquiétant du climat délétère qui sévit en Europe face à l’État juif.
Mais qu’EasyJet prenne garde : en agissant ainsi, elle ouvre un boulevard à ses concurrentes, et risque de perdre durablement la clientèle israélienne et sioniste qui n’oubliera pas ce boycott déguisé. À l’heure où l’antisémitisme renaît avec force en Europe, les entreprises qui cèdent à la pression des ennemis d’Israël montrent leur véritable visage.
En attendant, pour les voyageurs, la solution reste dans les compagnies qui, elles, tiennent bon, ou dans les offres locales et les compagnies partenaires qui maintiennent leur présence envers et contre tout. Et bien sûr, pour suivre en temps réel toutes les informations concernant Israël, ses connexions internationales et les campagnes de désinformation, suivez :
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