Éditorial : Israël a frappé. L’Histoire retiendra qu’il n’a pas attendu que le danger devienne fatal.

Le 13 juin 2025 restera, à n’en pas douter, une date clé dans l’histoire du Moyen-Orient. Dans la nuit, l’État d’Israël a lancé une opération militaire de grande envergure contre des cibles stratégiques en Iran. À la manœuvre : des dizaines d’avions, des frappes de haute précision, et un objectif clair — empêcher une dictature théocratique d’acquérir l’arme nucléaire.

Ce que d’autres pays ont redouté, Israël l’a empêché. Ce que la communauté internationale a trop longtemps toléré, l’État hébreu y a mis un coup d’arrêt. Non pas par goût de la guerre, mais parce que la survie ne laisse pas le luxe de l’inaction.

La légitime défense n’est pas un slogan

Depuis des années, l’Iran joue à cache-cache avec les inspecteurs de l’AIEA, enrichit de l’uranium en violation des accords, et finance des groupes terroristes qui encerclent Israël sur tous les fronts. Ce régime ne cache ni ses intentions ni sa haine : ses dirigeants clament régulièrement leur volonté d’« effacer Israël de la carte ».

Face à cela, que restait-il ? Attendre que la première bombe nucléaire tombe sur Haïfa ou Tel-Aviv ? Faire confiance à des négociations stériles pendant que les centrifugeuses tournent ? Non. Israël a choisi de défendre ses citoyens, ses enfants, son avenir.

Un acte difficile, mais juste

Une frappe préventive n’est jamais une décision légère. Elle implique des risques militaires, des conséquences diplomatiques, des répercussions humaines. Mais dans ce cas, le calcul était vital. Si les rapports se confirment, l’opération aurait permis d’éliminer plusieurs hauts responsables militaires iraniens, y compris le chef d’état-major, ainsi que des scientifiques nucléaires directement impliqués dans un programme interdit.

Certains crieront à la provocation. Mais la vraie provocation, c’était l’Iran enrichissant de quoi produire 15 bombes atomiques en quelques jours. La vraie menace, ce sont les missiles fournis au Hezbollah, les drones envoyés par les Houthis, les milices armées en Syrie et en Irak, toutes télécommandées par Téhéran.

Israël a rappelé une vérité fondamentale : un pays souverain n’a pas à s’excuser de vouloir rester en vie.

L’Occident doit écouter le message

La réaction des États-Unis — se déclarer non impliqués mais compréhensifs — montre une chose : la lassitude face à l’échec de la diplomatie face à Téhéran. L’Europe, jusqu’à présent paralysée entre intérêts commerciaux et naïveté stratégique, ferait bien de prendre exemple. Israël ne demande pas qu’on l’aime. Il demande qu’on comprenne : il est seul face à un régime qui veut sa disparition.

Cette nuit, les avions israéliens ont fait ce que le Conseil de sécurité n’a pas osé faire en deux décennies : tracer une ligne rouge.

Ce n’est pas une guerre, c’est un message

Israël ne veut pas une guerre totale. Le Premier ministre Netanyahou l’a dit avec clarté : « L’opération se poursuivra jusqu’à ce que la menace soit repoussée. » L’objectif n’est pas l’escalade, mais la dissuasion. Le signal est limpide : si vous construisez une bombe pour nous détruire, nous viendrons vous arrêter.

Ce message est également adressé à tous les groupes terroristes sponsorisés par l’Iran. Hezbollah, Hamas, milices chiites : l’État hébreu a montré qu’il n’attendrait pas de subir l’irréparable pour agir.

Et maintenant ?

L’heure est grave. La riposte iranienne viendra peut-être. Elle prendra peut-être la forme d’une attaque par procuration, ou d’une salve de missiles. Mais Israël est prêt. Son peuple est uni, ses défenses sont solides, et sa détermination ne fait aucun doute.

Ce qui compte aujourd’hui, c’est que le monde comprenne une vérité simple : un peuple menacé d’annihilation a le droit, et même le devoir, de se défendre avant qu’il ne soit trop tard.


????️ Israël a frappé non pas pour détruire, mais pour vivre. Dans un monde qui hésite, il a choisi la clarté. L’Histoire jugera, mais ses enfants dormiront plus sereinement cette nuit.

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