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Le membre de la Knesset Gadi Eisenkot appelle à une vague de protestations sans précédent contre les mesures prévues du prochain gouvernement, si Netanyahu ne se retire pas des projets de clause de restriction générale et d’une longue série de réformes controversées.

Dans une interview pour le supplément Shabbat du Yedioth Ahronoth qui sera publié demain, l’ancien chef d’état-major fait référence aux événements d’Hébron cette semaine et à ses intentions dans l’opposition dans les années à venir. Avec cela, il fera descendre un million de personnes dans la rue.

Et serez-vous parmi eux ? « Oui ». a t’il répondu.

 

Eisenkot raconte pour la première fois dans une interview une étude non publiée, réalisée par un « organe de sécurité » comme il l’appelait, qui indique qu’il existe déjà une majorité non juive entre la mer et la Jordanie avec un écart d’environ 200 000 personnes .

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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En tant que chef d’état-major, c’est lui qui s’est occupé de l’affaire Elor Azaria. C’est lui qui a prononcé le « discours de ciseaux », après la mort d’une jeune fille à Hébron. Il a dit aux lycéens qu’il attendait des combattants, qui avaient une barrière entre eux et une jeune fille de 13 ans avec des ciseaux, pour ne pas « vider une cartouche » sur elle.
Il dit que ce qui s’est passé cette semaine, avec des politiciens qui ont soutenu les combattants jugés à Hébron est gravissime.
« Je condamne l’exploitation cynique de Ben Gvir et de ses semblables. Nous ne devons pas créer une situation où les soldats ne veulent pas servir au combat à cause de la façon dont les soldats sont traités par les partis avec un agenda. Ceux qui font entrer l’IDF dans le discours politique affaiblisse l’armée dans une vision à long terme pour le bénéfice public à court terme.
Aujourd’hui, en tant que citoyen, je peux dire ce que je ne pouvais pas dire en tant que personne en uniforme – la position lâche de la plupart des dirigeants du pays dans l’affaire Azaria ne doit pas être répétée. Donner une protection à l’IDF. »
Dans une autre partie de l’interview, Eisenkot a déclaré que « Elor Azaria a avoué avoir tué un terroriste qui mourait déjà complètement avec 6-7 balles. Et Netanyahu est venu après lui…. »
Eisenkot précise qu’il est fermement opposé à l’entrée dans le gouvernement Netanyahu et dit qu’il n’a pas l’intention de quitter le système politique, mais plutôt de rester et de se battre. Il qualifie les négociations de coalition de « folie absolue », Netanyahu comme quelqu’un qui  » se fait passer pour un tigre » et ne comprend pas que Smotrich et Ben Gvir lui tiennent la queue.
Vous dites craindre pour l’existence du pays. « Je crains pour son existence telle que je la connais – cohérente, démocratique. » Il attaque à plusieurs reprises Netanyahu, notamment à propos de la crise nucléaire avec l’Iran et des erreurs qu’il a commises en 2015, dans la confrontation avec l’administration Obama, et encore en 2018 lorsqu’il a promu le retrait américain de Trump de l’accord sur le nucléaire. Tout cela concerne la manière dont Netanyahu a changé et continue de changer « le cours d’Israël » comme il l’a défini. »