Le conseil d’administration d’El Al a rejeté ce jeudi, le plan de sauvetage proposé par l’État, la semaine dernière. Le conseil d’administration de la société a recommandé un autre schéma, dont le but est d’empêcher la société de devenir un gouvernement. Selon la proposition, l’État prêtera un prêt de 300 millions de dollars requis, l’offre publique sera réduite à 40 millions de dollars et ne sera pas garantie par l’État, mais par des sociétés de souscription privées, et le flux de l’État sera limité à 60 millions de dollars.

De l’avis du conseil d’administration, le fait d’empêcher la société de devenir une société d’État permettra à la direction de poursuivre plus facilement les négociations avec les quatre comités d’employés de l’entreprise sur le plan d’efficacité. Dans le schéma précédent, l’entreprise avait reçu 400 millions de dollars pour extraire des fonds publics et 250 millions de dollars auprès des banques. L’écart a été comblé sur le marché des capitaux. L’État a proposé d’acheter les actions, et pourrait donc être devenu propriétaire, car il détient 61% de la société.

La semaine dernière, la société a annoncé à la bourse qu’elle prolongeait le délai pour la plupart de ses employés d’ici fin juillet et qu’elle n’aurait pas de vols réguliers d’ici là. L’entreprise sur   6 500 poursuit le RSS jusqu’à une nouvelle annonce.