Le conseil d’administration d’El-Al a décidé lundi d’accepter une proposition du gouvernement pour sauver El-Al.
Ce matin, avant la réunion, il a été signalé que les dettes de l’entreprise avaient atteint un milliard et demi de dollars et qu’il était plus difficile de les payer que d’arrêter des vols et de déposer le bilan. Malgré le fait que la société était une entreprise privée, El-Al jouait essentiellement le rôle d’un transporteur national, important en raison de la position géographique du pays.
Suite aux résultats de la réunion d’aujourd’hui, les conditions dans lesquelles El-Al existera désormais sont devenues connues. L’entreprise recevra un prêt de 250 millions de dollars. En outre, la société émettra 150 millions de dollars d’actions en vente gratuite et l’État achètera celles qui ne sont pas réclamées.
Hadashot 12 a signalé un certain homme d’affaires, un ancien résident d’Israël, qui était prêt à acquérir la société « pour des raisons sionistes ». Il est allégué qu’il n’est pas seul. Les termes de la transaction n’ont pas été divulgués pour des raisons de confidentialité.
Le gouvernement prétend préférer les investisseurs privés et n’a pas l’intention de nationaliser l’entreprise. Néanmoins, l’État contribuera à rationaliser le travail, à restaurer et à signer de nouveaux contrats de travail. L’un d’eux a déjà été signé avec des délégués syndicaux et l’entreprise et pourra économiser environ 30 millions de dollars par an.
Actuellement, 90% des employés sont mis à pied ou sont en congé sans solde.