En France, vous pouvez être Ashkenaze ou Sépharade, Loubavitch ou Mitnagdim, les écoles juives ne feront aucune sélection identitaire sur votre enfant pour l’intégrer. En Israël, malheureusement, c’est le cas, et ce sont les grande villes comme par exemple Jérusalem qui pratiquent cette discrimination raciale.
Deux jours après le début de l’année scolaire, le bureau du ministre de l’Intérieur a reçu plus d’une centaine de plaintes au sujet des étudiants qui ont été refusés dans les écoles, prétendument en raison de leur origine.
Les écoles ashkénazes ultra-orthodoxes à Jérusalem et les institutions à Bnei Brak refusent d’accepter les élèves séfarades dans leurs écoles, ainsi que les institutions étatiques, telles que Petah Tikva, qui refusent d’accepter la communauté éthiopienne.
Suite à ces racismes, il a été annoncé aujourd’hui, (mercredi) une très bonne nouvelle par le ministre Yishai : celle de ne plus transférer des fonds aux autorités locales pour les institutions budgétaires racistes :
« En raison de la situation intolérable dans laquelle le racisme est bien trop présent, des centaines de filles qui n’ont pas encore commencé l’année scolaire parce qu’elles ne sont pas de la bonne couleur, j’ai demandé ce matin au ministère de l’Intérieur de cesser de transférer des fonds aux autorités locales et aux institutions racistes qui pratiquent des délits discriminatoires à l’égard des élèves Ashkénazes, Sépharades et Ethiopiens, ou à tout autre association. Les fonds de l’État peuvent être utilisés en Israël, mais le racisme doit être supprimé, et nous nous battrons et disposeront de tous les moyens pour y arriver! «