Cinq mois ont passé depuis que des supporters, des policiers et des joueurs ont été blessés dans le match de football de Hapoel Umm el-Fahm.
CâĂ©tait en demi-finale lors de la premiĂšre division que les supporters de lâĂ©quipe arabe ont attaquĂ© avec colĂšre les fans de TibĂ©riade aprĂšs la dĂ©faite en demi-finale et ont jetĂ© tout ce quâils avaient : pierres, bouteilles en verre et barre de fer.
La punition imposĂ©e au groupe arabe a ensuite Ă©tĂ© la fermeture de son stade national, le « Stade de la paix », pendant 30 jours, sous rĂ©serve dâune sĂ©curitĂ© accrue Ă lâissue des matchs. La punition est ridicule Ă tous points de vue.
Cinq mois plus tard, il sâavĂšre que les fans violents et sans foi ni loi dâUm al-Fahm ont continuĂ© leurs actes de violence.
Quelques heures avant le dĂ©but du shabbat, leur premier match de Ligue contre Bnei Zilpah sâest terminĂ© sur une dĂ©faite Ă domicile de 2: 0. En rĂ©ponse, les supporters arabes violents ont attaquĂ© leur propre joueur du groupe, Eliran Hodeda (qui est Juif), avec des violences verbales et physiques tout en se frappant son dos et son cou et en jetant des grosses pierres.
Eliran Hodeda, 37 ans, abasourdi, a immĂ©diatement annoncĂ© quâil quitterait immĂ©diatement le groupe. Son entraĂźneur juif, Maurice Uzan, a annoncĂ© quâil partirait avec lui.
« AprĂšs prĂšs de 20 ans de carriĂšre en tant que footballeur professionnel et aprĂšs avoir jouĂ© dans tous les clubs de football israĂ©liens, de Beitar Jerusalem Ă Bnei Sakhnin, Ă Nazareth, Hapoel Hadera et Hapoel Iksal, de la Premier League Ă la League A, je pensais avoir tout vu et tout vĂ©cu. «Â
«AprĂšs avoir terminĂ© le match contre les Zilpas, jâĂ©tais un simple acteur dâUm el-Fahm. MĂȘme si je nây ai pas pris part Ă ce carton rouge, je ne pensais pas quâune telle situation pouvait se passer sur les terrains de football. Et les fans ont envoyĂ© des malĂ©dictions Ă lâĂ©quipe et ont commencĂ© Ă me frapper au dos et Ă la nuque tout en me maudissant et en mâaccusant de faire perdre notre Ă©quipe â ce nâest rien dâimportant, mais je me souviens que je nâai mĂȘme pas pris part au match « , a-t-il Ă©crit.
« Jâai 37 ans, je suis pĂšre de deux filles. Jâai une femme enceinte et je comprends Ă mon Ăąge quâil nây a pas de profession dans le monde qui vous oblige Ă aller au travail et Ă subir des violences physiques mĂȘme si nous sommes des footballeurs. »
Il a annoncĂ© quâen raison dâune tentative de lynchage, il quitte immĂ©diatement le groupe arabe : «Jâai donc dĂ©cidĂ© que notre sang ne vaut rien et annoncĂ© Ă lâĂ©quipe de direction, que je renonçais au contrat et Ă mon salaire pour lâannĂ©e prochaine dans cette Ă©quipe »
« Si, dans ma dĂ©cision, je sais que jâai aidĂ© un jeune joueur, mĂȘme un dĂ©butant, ou tout joueur ou entraĂźneur vĂ©tĂ©ran, je sais que rien que pour cela, cela valait le coup ».
Le club de football dâUmm al-Fahm a dĂ©clarĂ© que « la direction, le public et les joueurs de lâĂ©quipe de Hapoel Umm al-Fahm condamnent toutes les formes de violence, verbalement et physiquement, ainsi que les actes de violence revendiquĂ©s par les mĂ©dias Ă la fin du match contre Eliran Hudaida. »
Selon le club arabe, qui a de nouveau fait la une des journaux en raison dâactes violents de la part de ses fans : « La direction du groupe nie toutes les allĂ©gations dans les mĂ©dias selon lesquelles le joueur a Ă©tĂ© attaquĂ© en tant que joueur du secteur juif. Nous condamnons fermement ce journal. Ces actes individuels ne reprĂ©sentent pas le vaste public du groupe Hapoel Umm al-Fahm. «Â
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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