Le soldat accusé d’avoir tué un terroriste neutralisé devra être entendu pour la seconde journée au Tribunal. Il a réagi aujourd’hui contre ceux qui affirment qu’il a menti concernant la motivation de tir sur le terroriste : « Les témoins ont oublié de dire certaines choses ».
Ce matin (lundi) a commencé la deuxième journée du témoignage du soldat, Elor Azria, et le début du contre-interrogatoire qui a commencé avec le procureur et lieutenant colonel Ret Nadav Weissman.
Lors d’un témoignage antérieur, Elor Azria a déclaré à la Cour que le commandant de compagnie Major Tom Naaman l’a giflé et lui a dit de ne rien dire.
Le jeune soldat a déclaré: « Le commandant a menti. Une grande partie de ce qu’il a dit ne reflétait pas toute la situation. Il a oublié de dire certaines choses. Je ne peux pas dire qu’il était un menteur, mais certains éléments n’ont pas été dits. »
« J’ai entendu, le commandant Yehuda dire qu’il y avait eu une attaque au couteau… J’ai agi comme requis par les règles d’engagement ».
« On ma fait subir un procès afin de plaire au monde et à la presse. Je me suis senti trahi, le commandant m’a insulté. Alors que j’ai aussi entendu des déclarations du ministre de la Défense (Yaalon) et le chef d’état-major me condamner avant d’attendre la fin du procès, sans prendre en compte mon avis, et en faisant des déclarations. J’ai perdu toute foi dans le leadership de Tsahal et dans le ministre de la Défense. On m’a jeté aux chiens à cause de la peur des médias », a-il ajouté.