Un journaliste d’Al-Jazeera a été contraint d’interrompre de force une interview avec un résident de Gaza qui a attaqué le pays qui finance la chaîne : une interview en direct publiée aujourd’hui (samedi) sur la chaîne de télévision qatarie Al-Jazeera a été interrompue par le journaliste de la chaîne, après qu’un témoin oculaire des frappes aériennes de Tsahal à Gaza a critiqué la Turquie et l’Émirat arabe.
Regardez la vidéo de la documentation de l’interview :
🔴 ISRAËL EN GUERRE: Nouveau CSC des médias arabes. Toujours Al Jazeera dans le rôle de l'arroseur arrosé. Le journaliste se trouve à l'est de Gaza et il interviewe un gazaoui. L'habitant réclame ni plus ni moins de Dieu qu'il règle son compte…à la Turquie et au Qatar…Bien… pic.twitter.com/eNlp2P6yyB
Article aimé par nos lecteurs— Jonathan Serero (@sererojonathan) December 2, 2023
« Il est impossible de capturer ces images, venez nous en dire un peu plus sur ce massacre », a demandé le journaliste au citoyen de Gaza qui a répondu : « Ce massacre est un massacre de civils. Ce sont tous des enfants ici, des petits enfants. Dieu nous en préserve, tout cela est sur les dirigeants du Qatar et de la Turquie. » !!
À ce stade, le journaliste a bloqué la personne interrogée et l’a empêché de continuer à parler. « Notre problème est un problème humain. Regardez ces sites, maintenant la situation est catastrophique en termes de morts qui se trouvent ici, à cet endroit. » L’interviewé a tenté de s’approcher à nouveau du micro, mais le journaliste l’a empêché de continuer à parler et a déclaré : « Ce massacre se répète encore ».
Depuis le début de la guerre, la population civile de Gaza ressent très bien l’intensité des dégâts, comparée aux terroristes du Hamas qui, dans de nombreux cas, utilisent les habitants comme boucliers humains pour éviter des pertes parmi eux. Les déclarations publiques des habitants de Gaza sont encore diffusées à faible volume, et d’un autre côté, le Hamas utilise la population dans le cadre de sa terreur psychologique, par exemple en invitant le public à documenter la remise des otages aux représentants de la Croix Rouge.