Henri a émigré en Israël en provenance d’Angleterre en 1975, il se fixa à Nahariya, et a élevé une famille et a travaillé pendant des années comme un employé de banque. Il y a 15 ans, il a pris sa retraite et a ensuite décidé d’exaucer un vieux rêve : construire son propre yacht et faire de la voile avec toute la famille.
Il a loué un entrepôt, et a acheté le bois et les matériaux nécessaires à la création du yacht et a commencé à construire lui-même à l’aide de guides. Dans le même temps , il a acquis un permis de bateau.
Son fils, Yaniv Shakin (44 ans), a déclaré hier : » Papa n’avait pas d’expérience dans le domaine de la mer, mais il aimait la mer et rêvait de construire un yacht et naviguer avec toute la famille. Papa a acheté les plans américains pour construire le yacht, et du bois et a monté le bateau comme un puzzle d’une longueur d’environ sept mètres avec ces mains nues, nous ne savions pas que lorsqu’il allé dans cet entrepôt et travaillé patiemment pendant des heures, c’était pour lui un goût de paradis « .
Henri a commencé a avoir des difficultés au niveau cardiaque et a été admis à l’hôpital Beilinson. La situation a empiré l’année dernière et il fut en attente d’une transplantation cardiaque.
Son fils a décidé de quitter son travail dans le centre et a déménagé à Nahariya pour se rapprocher de son père. Il y a six mois, la famille a célébré le 70ème anniversaire de Henri. » Deux mois plus tard, papa est décédé « , a déclaré hier Yaniv.
« Avant de mourir, il a demandé de ne pas casser le yacht, mais je lui ai assuré que le bateau sera terminé, et portera son nom et servira aux autres. J’ai vu des larmes dans ses yeux. Ce fut le travail de la vie de mon père et un rêve qui le hantait. Nous allons accomplir son rêve ».
La famille propose maintenant à un organisme public le bateau de plaisance mais aussi pour les écoles gratuitement, après l’achèvement de sa construction, et nommera le bateau « Henri » – le nom du père bien-aimé qui a consacré des années à construire ce bateau et n’a pas pu le naviguer.
