En 1966, l’OLP a dĂ©clarĂ© : « Nous obligerons notre peuple Ă  rester des rĂ©fugiĂ©s contre son grĂ© sinon, il n’y aura pas de cause palestinienne »

Selon le New York Times du 4 avril 1966 :

JERUSALEM (secteur jordanien), 30 mars – «Les États arabes n’intĂ©greront pas les rĂ©fugiĂ©s de Palestine, car l’ intĂ©-gration serait un processus lent de liquidation du problĂšme palestinien. » a dit Ahmed Shukairy, prĂ©sident de l’Organisation de libĂ©ration de la Palestine, dans une interview de l’époque.

 » Par consĂ©quent, les rĂ©fugiĂ©s ne veulent pas ĂȘtre intĂ©grĂ©s « , a t-il poursuivi. » S’il n’y a pas de peuple palestinien, il n’y a pas de cause palestinienne. Nous pouvons ‘Ne pas concevoir une cause babylonienne aujourd’hui parce qu’il n’y a pas de Babyloniens. Mais nous partons du principe que nous parviendrons bientĂŽt Ă  la libĂ©ration de la Palestine. « 

Le dirigeant de l’OLP Ă  l’époque a explicitement dĂ©clarĂ© qu’il ne voulait pas que les pays arabes intĂšgrent les rĂ©fugiĂ©s, car la « cause palestinienne » est plus importante que leurs droits fondamentaux.

(L’affirmation selon laquelle les rĂ©fugiĂ©s ne voulaient pas ĂȘtre intĂ©grĂ©s est un mensonge. Chaque fois qu’ils ont eu la chance d’obtenir la citoyennetĂ©, en Jordanie, en Égypte, au Liban ou dans les pays occidentaux, ils ont saisi cette opportunitĂ© avec empressement.)

La fin de l’article rend cela encore plus explicite. Le journaliste interroge un Palestinien sur le point de partir en SuĂšde pour suivre une formation de mĂ©canicien. MalgrĂ© cela, il insiste sur le fait qu’il reviendrait – mais il y a un responsable de l’OLP dans la salle pendant l’entretien.

Hamdi Hizrallah. 40 ans. un reprĂ©sentant de l’Organisation de libĂ©ration de la Palestine, Ă©tait prĂ©sent Ă  l’entretien. Un natif de Beersheba. fait maintenant partie d’IsraĂ«l. Il a dit avec une grande intensitĂ© :

«Je vais vous dire quelque chose. et j’aimerais que vous me citiez. S’ils essaient de partir, nous les arrĂȘterons, par la force, il le faudra. « 

Cela prouve que crĂ©er et perpĂ©tuer le mythe d’un peuple palestinien est plus important pour ses dirigeants que leur vie mĂȘme.

Et cela prouve Ă©galement que l’identitĂ© palestinienne Ă©tait si faible dans les annĂ©es 1960, l’OLP Ă©tait convaincue que sans un problĂšme de rĂ©fugiĂ©s perpĂ©tuel, personne ne voudrait s’identifier Ă  une cause Palestinienne.

Sans l’UNRWA, ils auraient vraiment suivi le chemin des Babyloniens – et aujourd’hui, ils seraient heureux, Syriens, Libanais, Jordaniens, Koweïtiens et Égyptiens



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