Un bĂ©bĂ© est dĂ©cĂ©dĂ© lors d’une «cĂ©sarienne française» Ă l’hĂ´pital anglais de Nazareth la semaine dernière . Aujourd’hui, en IsraĂ«l, les passions se sont Ă nouveau enflammĂ©es Ă propos de cette mĂ©thode opĂ©ratoire visant Ă retirer un enfant du ventre de sa mère.Â
Avec cette méthode, une incision non pas horizontale, mais verticale est pratiquée dans l’abdomen le long des muscles.
Dans ce cas, la cicatrice reste plus petite et la pĂ©riode de rĂ©cupĂ©ration est Ă©galement raccourcie, puisque l’enfant est retirĂ© en « contournant » le pĂ©ritoine.Â
Cependant, dĂ©but 2023, une telle opĂ©ration a Ă©tĂ© effectivement interdite en IsraĂ«l, car des complications ont Ă©tĂ© dĂ©couvertes que l’enfant et la mère pourraient subir lors de ce type d’opĂ©ration. En particulier, le bĂ©bĂ© peut ĂŞtre blessĂ© et la mère risque de subir des lĂ©sions vĂ©sicales.Â
Après plusieurs semaines d’interdiction, la mĂ©thode a Ă©té rĂ©habilitĂ©e, car de nombreux mĂ©decins estiment qu’il est possible de pratiquer une « cĂ©sarienne française », mais une formation et des qualifications sont requises.Â
Certains hĂ´pitaux en IsraĂ«l refusent de pratiquer cette opĂ©ration, mais elle est rĂ©alisĂ©e Ă l’hĂ´pital anglais de Nazareth.Â
Après la mort de l’enfant, on Ă©tudie Ă nouveau dans quelle mesure la mĂ©thode chirurgicale a influencĂ© la tragĂ©die. Des femmes de tout le pays se sont rendues Ă Nazareth pour cette procĂ©dure, car elle ne nĂ©cessite pratiquement pas de semaines de convalescence pour la mère, comme après une opĂ©ration abdominale.Â
La première opération utilisant cette méthode a été réalisée en Israël en 2017 et depuis lors, des questions sur les risques se posent périodiquement.
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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