Alors que l’Espagne et la France s’enfoncent dans l’hostilité diplomatique à l’égard d’Israël, la Tchéquie affiche un soutien indéfectible. Dans la ville thermale de Mariánské Lázně, les drapeaux bleu et blanc ornent les façades des hôtels et les Israéliens sont accueillis comme des invités d’honneur. Une alternative sûre et proche, qui doit pousser les voyageurs israéliens à réorienter leurs choix touristiques.
Pour des Israéliens soucieux de sécurité et d’hospitalité, la Tchéquie s’impose désormais comme un refuge. Dans le climat international marqué par une vague de reconnaissance européenne d’un État palestinien et par des décisions hostiles de gouvernements comme ceux de Madrid ou de Paris, Prague et ses environs offrent l’inverse : chaleur, stabilité et un attachement clair à l’amitié israélo-tchèque.
À Mariánské Lázně, petite station thermale située à deux heures de route de la capitale, le visiteur israélien ne se sent pas en étranger. Les hôtels de la chaîne Ensana affichent le drapeau d’Israël aux côtés du tchèque. Dans les couloirs et les salles de soins, l’hébreu résonne. « Nous recevons en permanence des hôtes venus d’Israël », explique Dima, employé local. « Ils sont très curieux de nos soins thermaux, et nous les accueillons avec chaleur et respect. »
Les thérapies proposées — bains minéraux au CO₂, cures de gaz carbonique sec, soins respiratoires et articulaires — attirent une clientèle fidèle. De nombreux Israéliens reviennent chaque année pour des séjours de deux semaines. Certains couples en sont déjà à leur neuvième visite. L’expérience est à la fois médicale et culturelle : une pause de santé, suivie souvent par un passage à Prague ou une incursion en Allemagne voisine.
À l’inverse, l’Espagne a choisi la confrontation politique en annulant un contrat d’armement majeur avec Rafael. La France, de son côté, multiplie les déclarations en faveur d’un État palestinien, s’alignant sur une diplomatie qui stigmatise Israël au lieu de comprendre sa lutte existentielle. Pourquoi, dès lors, continuer à alimenter économiquement des pays qui utilisent la carte palestinienne comme monnaie d’échange diplomatique ?
Le tourisme n’est pas neutre. Chaque euro dépensé en Espagne ou en France finance, directement ou indirectement, des politiques hostiles à l’État juif. À l’inverse, choisir la Tchéquie, c’est envoyer un signal fort : récompenser ceux qui se tiennent aux côtés d’Israël, dans les heures sombres comme dans les moments de répit. Boycotter Madrid et Paris n’est pas une lubie nationaliste, c’est un choix de dignité.
Prague, déjà très prisée, multiplie les atouts : patrimoine juif préservé, vie culturelle intense, gastronomie abordable et centres commerciaux attirants comme le Fashion Arena Outlet, plébiscité par les touristes israéliens. Des guides locaux comme Ziv Hornfeld, installé dans la ville depuis deux décennies, offrent des circuits en hébreu et une passerelle entre l’histoire tchèque et la mémoire juive.
Au-delà du tourisme, la Tchéquie demeure l’un des rares pays européens à s’opposer systématiquement aux campagnes anti-israéliennes à l’ONU et à l’UE. Un ancrage diplomatique qui n’est pas que symbolique : c’est une assurance de sécurité pour les voyageurs et un climat de confiance rare sur le continent.
Dans le contexte actuel, la conclusion s’impose : Israël doit cesser de nourrir le tourisme d’États qui l’attaquent sur la scène internationale. Que les familles israéliennes en quête de vacances choisissent Prague, Karlovy Vary ou Mariánské Lázně, plutôt que Barcelone ou Paris. C’est une manière pacifique mais ferme de dire : l’amitié n’est pas à sens unique, et le tourisme peut devenir une arme douce de diplomatie.
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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