Activités de Tsahal dans la région de Philadelphie (photo : porte-parole de Tsahal)
Les combattants ont rencontré des terroristes qui ont tenté de leur tirer des missiles et ont été neutralisés. L’armée israélienne estime que l’activité dans la région de Rafah ne devrait pas durer longtemps, ce qui amène le système militaire à planifier le lendemain.
Le point faible d’Israël dans l’axe est la question du passage de Rafah. Israël n’accepte pas que les membres du Hamas reviennent au terminal. Une des options envisagées : occuper les lieux par une force multinationale appuyée par des caméras israéliennes. La crainte est que le Hamas se précipite pour restaurer les tunnels qui ont été découverts et qui seront détruits par Tsahal à la fin de la manœuvre.
L’armée israélienne souhaite que la question de Philadelphie soit résolue par un accord quadripartite, avec la coopération d’Israël, de l’Égypte, des États-Unis et des pays du Golfe menés par l’Arabie saoudite. Autrement dit, que le mur souterrain soit construit avec des fonds du Golfe et le soutien américain. L’augmentation des prix du pain et des produits de base est un facteur de sécurité qui fait qu’il s’agit d’une opportunité régionale dont tout le monde bénéficiera.
Une source de Tsahal affirme que jusqu’à la construction du mur, Tsahal préférerait transférer l’axe de Philadelphie sous la garde et la supervision d’une force multinationale.
L’une des questions considérées comme particulièrement problématiques du point de vue de Tsahal est la création d’une ligne sous le contrôle total de l’armée. À cette fin, Tsahal devra reconstruire ses avant-postes et étendre une zone tampon et une zone de sécurité pour les forces, c’est-à-dire détruire plusieurs rues et bâtiments résidentiels, et sera obligé de placer à tout moment des ordres de forces d’un peu plus d’une brigade dans la cellule de terrain de Philadelphie.
« Rester longtemps dans l’axe de nos forces nécessitera beaucoup de moyens pour sécuriser les forces. Nous avons vu dans le passé ce qui est arrivé aux avant-postes que nous avons construits. Ils sont capables de creuser des tunnels sous les avant-postes et de les faire exploser sur nos forces », a déclaré un responsable militaire.
Le Cabinet de Guerre n’a pas encore tenu de discussion sur la question de Philadelphie et n’a pas entendu la position de l’establishment de la défense et de Tsahal concernant le lendemain. Malgré cela, le système de sécurité examine déjà les options qui seront bientôt présentées au niveau politique afin de prendre une décision.