Ces sept hommes ont été exécutés en Arabie saoudite en Mars 2013, pour un vol qu’ils ont commis avant l’âge de 18 ans.
Dix des 15 pays qui ont commis les pires violations de la liberté religieuse sont des musulmans, selon la Commission américaine publiée récemment sur International Religious Freedom (USCIRF) et le Rapport annuel 2013.
Ce sont les pays qui sont les moins tolérants au niveau de la liberté religieuse. IRFA exige que le président des Etats-Unis, qui a délégué ce pouvoir au secrétaire d’Etat, cite les «pays particulièrement préoccupants» ou PCC, et ceux dont les gouvernements ont pratiqué ou toléré des violations «particulièrement graves» de la liberté religieuse.
IRFA définit comme «particulièrement grave» et ayant commis des violations qui sont « systématiques, continues et flagrantes », y compris les actes: comme la torture, la détention prolongée sans inculpation, les disparitions, ou «autres violations flagrantes du droit à la vie, à la liberté ou à la sécurité des personnes.»
Il faut savoir que lorsqu’un pays est désigné par le CPC, le président est tenu par la loi de prendre des mesures pour remédier à la situation, ou d’invoquer une dérogation si les circonstances le justifient.
Pour le rapport annuel 2013, USCIRF recommande que le Secrétaire d’Etat cite les pays les plus violents : la Birmanie, la Chine, l’Erythrée, l’Iran, la Corée du Nord, l’Arabie Saoudite, le Soudan et l’Ouzbékistan.
Toujours selon l’USCIRF, il y a sept autres pays qui sont à la limite du seuil CPC et devraient être ainsi désignés: l’Egypte, l’Irak, le Nigeria, le Pakistan, le Tadjikistan, le Turkménistan et le Vietnam.
Le Département d’Etat a émis une renonciation indéterminée sur toute action contre l’Ouzbékistan et l’Arabie saoudite. À la suite de ces dérogations, les États-Unis n’ont pas mis en œuvre toute réponse politique pour les deux pays en question.
En Egypte, le gouvernement n’a pas réussi à protéger les chrétiens coptes, qui représentent 10 % des 90 millions d’habitants du pays. Les Coptes ont été torturés et tués et les individus continuent à être poursuivis, condamnés et emprisonnés pour «outrage» ou «diffamation» de la religion (l’islam).
En Iran, la liberté religieuse pour les minorités s’est détériorée au cours de la dernière année, une mauvaise année pour les baha’is, les chrétiens et les musulmans soufis. Les détails du rapport annoncent que «les agressions physiques, le harcèlement, la détention, l’arrestation et l’emprisonnement » se sont intensifiés.
Les Juifs, les Arméniens et les chrétiens assyriens, et les zoroastriens ont été victimes de harcèlement, d’intimidation, de discrimination, d’arrestations et d’emprisonnement. Toute personne qui a exprimé une opinion dissidente contre le gouvernement, une république théocratique, notamment les chiites majoritaires et minoritaires musulmans sunnites, ont été intimidés, harcelés et détenus. Plusieurs dissidents et les défenseurs des droits de l’homme ont été condamnés à mort et exécutés pour «guerre contre dieu».
Le sacrifice humain est devenu un passe-temps favori de leur dieu.