Les forces de Tsahal poursuivent leur avancée méthodique dans l’est de Rafah, où les unités de la brigade Nahal et de la brigade Golani traquent les derniers groupes armés encore retranchés dans le réseau souterrain du Hamas. Dans cette zone resserrée, véritable labyrinthe creusé à plusieurs niveaux, les soldats s’emploient à démanteler les dernières poches terroristes qui ont survécu aux frappes massives des derniers mois. Selon les images publiées par le porte-parole de Tsahal et confirmées par plusieurs sources de terrain, les opérations ont montré une intensification de la pression exercée contre les infrastructures souterraines et les combattants qui s’y cachent toujours.
La semaine écoulée a marqué une rupture décisive : près de deux cents mètres de tunnels ont été détruits en quelques jours seulement, plus de soixante cibles terroristes ont été éliminées, dont quinze puits d’accès, des dépôts d’armes, des postes de commandement et une quarantaine de bâtiments utilisés par le Hamas et le Jihad islamique. Sur le terrain, les hommes de la brigade Nahal et les spécialistes de Yahalom percent, sondent, cartographient et introduisent des charges et des systèmes de pression qui obligent les terroristes à se rendre ou les tuent sur place. Plusieurs vidéos diffusées par Tsahal montrent des explosions contrôlées qui provoquent l’effondrement de tronçons entiers du réseau souterrain.
Les difficultés logistiques que subissent les combattants du Hamas coincés sous terre sont désormais visibles. Lors d’une opération majeure mentionnée par N12, dix-sept terroristes ont émergé d’une même galerie : onze ont été abattus par les combattants israéliens, tandis que six, épuisés, se sont rendus sans résistance. Sous interrogatoire du Shin Bet, ils ont avoué que la faim, la soif et l’absence d’oxygène les avaient forcés à quitter les galeries. Plusieurs sources militaires indiquent que la quasi-totalité des cellules encore retranchées sont isolées de la chaîne de commandement centrale du Hamas ; le dernier responsable opérationnel important encore présent dans le secteur serait le commandant du Hamas pour l’est de Rafah, lui-même en fuite et coupé de toute communication stable.
Ces opérations s’inscrivent dans un effort patient, systématique et déterminant visant à achever la prise de contrôle totale de Rafah. Les soldats agissent autour de dizaines d’ouvertures disséminées dans tout le périmètre, dans un environnement complexe où chaque maison, chaque cour, chaque immeuble peut cacher un puits menant à un réseau souterrain tentaculaire. Selon les estimations transmises par des officiers de la division de Gaza, plusieurs dizaines de terroristes supplémentaires ont été éliminés sous terre ces derniers jours, soit lors d’effondrements contrôlés, soit lors de confrontations directes à la sortie des tunnels.
Les matériaux saisis dans les galeries témoignent de l’ampleur du dispositif terroriste : armes de poing, fusils, munitions, grenades, équipements de communication, drapeaux du Hamas, documents opérationnels. Tout confirme que Rafah était, jusqu’aux derniers mois de la guerre, l’un des cœurs stratégiques de la machine militaire du Hamas, mélangeant centres logistiques, chemins d’infiltration, stocks et abris de commandement.
Les forces israéliennes, qui travaillent sans relâche dans un environnement souterrain dangereux et instable, soulignent qu’elles continueront jusqu’à l’achèvement total de la mission. Les commandants sur le terrain résument sans ambiguïté la situation des terroristes encore cachés dans les tunnels : ils n’ont désormais « que deux options — la reddition ou la mort ». Une formule qui reflète l’état d’usure du Hamas, son effondrement tactique dans la zone et la détermination absolue de Tsahal à ne laisser aucun réduit opérationnel actif dans l’est de Rafah.
Sources : Tsahal (IDF Spokesperson), N12, Associated Press, Reuters.
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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