Ada Colau a été battue par Xavier Trias, le candidat de droite du parti Junts, un ancien maire que Colau avait déjà renversé en 2015.
Colau a provoqué un tollé en février dernier lorsqu’elle a annoncé qu’elle suspendait tous les liens de la ville avec Israël, citant ce qu’elle a appelé « les violations répétées des droits de l’homme de la population palestinienne et le non-respect des résolutions des Nations Unies ».
Elle a ajouté que Barcelone maintiendrait des relations avec « les entités israéliennes et palestiniennes qui continuent à travailler pour la paix et contre l’apartheid ».
Le gouvernement espagnol a ensuite critiqué la décision de Colau , la qualifiant de « décision unilatérale » qui n’apporterait « rien de bon ».
En outre, une pétition de plus de 15 000 signatures appelait le conseil municipal de Barcelone à voter pour rétablir la relation de « ville jumelle » avec Tel-Aviv.
Le maire de Madrid, José Luís Martínez-Almeida, a proposé de remplacer Barcelone.
