Par Infos Israel News – 24 juin 2025

Le régime iranien a encore tenté de frapper… mais cette fois, avec une méthode plus subtile que les missiles. Un grave incident de cyber-espionnage a été déjoué ces derniers jours par les services de sécurité israéliens, après qu’un faux profil de journaliste, prétendant appartenir à la chaîne i24NEWS, a approché des officiers supérieurs de Tsahal pour une prétendue interview.

Le but réel ? Installer un logiciel espion sur leurs appareils personnels et professionnels.

Une tentative d’ingénierie sociale sophistiquée

Selon les informations publiées par Channel 7 et i24NEWS, les faits remontent à la semaine dernière : des officiers israéliens ont été contactés via des canaux officiels ou semi-officiels par une femme se présentant comme journaliste du média international i24NEWS.

Elle proposait des entretiens sur des sujets militaires “sensibles mais autorisés à la publication”, avec l’apparence professionnelle d’une vraie demande de presse : logo, signature électronique, langage soigné, et profil crédible.

Mais l’intention était tout autre : lors des échanges, un lien vérolé était discrètement inséré. S’il avait été cliqué, il aurait installé une puissante application de type spyware, capable d’extraire contacts, messages, fichiers confidentiels, données GPS, et même d’activer microphones et caméras à distance.

Des officiers vigilants ont donné l’alerte

Heureusement, la tentative a été déjouée à temps. Plusieurs officiers ont reconnu des signaux d’alerte dans la formulation des messages, notamment des tournures maladroites ou des références imprécises à l’unité dans laquelle ils servaient.

Ils ont immédiatement signalé l’approche à leurs supérieurs et aux autorités de cybersécurité de Tsahal, qui ont confirmé qu’il s’agissait d’une opération d’ingénierie sociale iranienne.

Israël cible prioritaire des cyber-attaques iraniennes

Ce n’est pas la première fois que le régime iranien tente d’infiltrer les systèmes de défense israéliens par des méthodes non conventionnelles. Depuis plusieurs années, les Gardiens de la Révolution et les services de renseignement du CGRI mènent une guerre de l’ombre dans le cyberespace, utilisant :

  • Des faux profils de journalistes, d’activistes ou de recruteurs
  • Des applications mobiles “piégées”
  • Des campagnes de phishing par e-mail
  • Des tentatives d’accès via des failles dans les réseaux Wi-Fi ou les serveurs cloud

Mais cette tentative est l’une des plus osées : usurper l’identité d’un média reconnu, dans l’espoir de piéger directement des officiers actifs, est une escalade flagrante dans les tactiques iraniennes.

i24NEWS réagit avec fermeté

La chaîne internationale, qui diffuse en hébreu, anglais, arabe et français, a immédiatement publié un démenti officiel :

« Aucun journaliste de notre rédaction n’a contacté ces officiers. Nous condamnons fermement toute tentative d’usurpation de notre identité à des fins d’espionnage ou de manipulation. »

La rédaction a ajouté qu’elle renforçait ses protocoles de vérification et qu’elle coopère étroitement avec les autorités israéliennes pour identifier les auteurs de l’attaque.

La guerre de l’ombre Iran-Israël s’intensifie

Cette affaire n’est que le dernier épisode d’un affrontement cybernétique de haute intensité entre Israël et l’Iran. En 2020 déjà, Téhéran avait tenté de pirater les systèmes d’eau potable israéliens. En 2021, un centre médical de Netanya avait été paralysé par une cyberattaque attribuée à un groupe affilié à l’Iran.

De son côté, Israël mène des contre-opérations de neutralisation ciblée, avec l’appui de ses unités spécialisées dans le renseignement électronique, comme l’unité 8200.

Pourquoi cibler des officiers directement ?

Les experts en cybersécurité estiment que cibler des individus clés est plus rentable pour les Iraniens que d’attaquer des systèmes protégés à grande échelle.

Un appareil personnel compromis d’un officier supérieur peut offrir une mine d’informations sensibles :

  • Conversations confidentielles
  • Accès aux réseaux de messagerie sécurisée
  • Emplacements en temps réel
  • Calendriers opérationnels
  • Contacts avec d’autres officiers ou partenaires internationaux

L’objectif final est clair : obtenir des informations critiques sans déclencher de système d’alerte, via des “portes ouvertes humaines”.

Israël : un rempart de vigilance

Face à ces menaces, Israël maintient un niveau de vigilance technologique parmi les plus élevés au monde. Tous les officiers reçoivent une formation en cybersécurité, et les services internes comme le Shin Bet et l’unité de cyberdéfense de Tsahal collaborent étroitement avec les autorités civiles et les entreprises privées pour détecter et neutraliser ces tentatives.

Une source sécuritaire a résumé la situation :

« Ils nous testent constamment. Cette fois, ils ont échoué, car nos hommes et femmes savent détecter les pièges. Mais l’Iran n’abandonnera pas. Nous non plus. »

Silence gênant dans les capitales occidentales

Alors que les preuves de l’implication iranienne dans des cyberattaques ciblées s’accumulent, l’Occident reste étonnamment discret.

Aucune condamnation officielle n’est venue de Paris, Berlin ou Bruxelles. Aucun appel à des sanctions. Aucune inclusion de cette tentative dans les discussions sur le nucléaire.

Pourtant, il ne s’agit pas d’un simple incident informatique. Il s’agit d’une tentative d’espionnage militaire direct contre un pays allié de l’Occident.

Conclusion : l’Iran attaque par tous les moyens, Israël riposte avec lucidité

Le régime iranien, acculé par les sanctions, isolé diplomatiquement, humilié militairement, choisit désormais la guerre numérique et psychologique pour affaiblir ses ennemis.

Mais Israël, grâce à la lucidité de ses officiers et à la coordination entre armée, presse et renseignement, prouve encore une fois qu’il ne se laisse ni piéger, ni diviser.

Le vrai journalisme ne pose pas de piège. Il éclaire.
L’Iran, lui, préfère l’obscurité des faux profils.
Mais la lumière de la vérité finit toujours par jaillir.

Infos Israel News


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