Une décision inédite bouleverse la communauté ultra-orthodoxe américaine : plusieurs des plus grands sages du judaïsme orthodoxe, affiliés aux célèbres cours hassidiques de Skver et Satmar, ont donné leur approbation à une nouvelle procédure médicale de greffe d’ovaire visant à aider les femmes à concevoir. Le site « Behadrei Haredim » révèle en exclusivité les premiers détails de cette approbation historique, qui pourrait apporter un espoir immense à des milliers de familles juives dans l’attente d’un enfant.

???? Une avancée médicale au service de la foi

Le traitement novateur consiste à greffer un ovaire fonctionnel à une femme en situation d’infertilité sévère, souvent due à des troubles génétiques, médicaux ou post-chimiothérapiques. Cette méthode, déjà expérimentée avec un certain succès dans des contextes laïcs, est maintenant introduite dans le monde orthodoxe avec l’aval rabbinique, à condition que le processus respecte rigoureusement les critères halakhiques.

Le feu vert des rabbanim est le fruit de plusieurs mois de débats, d’analyses médicales, d’études de cas cliniques et de consultations entre spécialistes de la fertilité et autorités halakhiques. Les implications ne sont pas seulement biologiques ou religieuses, mais profondément émotionnelles et existentielles pour des couples souvent plongés dans des années d’attente douloureuse.

???? Des lettres officielles et des bénédictions émouvantes

Parmi les grands rabbanim qui ont signé en faveur du traitement figurent :

  • Le Rav Yossef Israël Eisenberger, dayan (juge rabbinique) de la hassidout Skver aux États-Unis, considéré comme l’un des plus grands experts en halakha dans le domaine de la fertilité. Dans une lettre émouvante, il écrit :

    « Après avoir examiné les faits médicaux et les sources halakhiques, il me semble, avec l’aide divine, qu’il est permis de procéder à la greffe dans les cas concernés. »

    Il conclut sa lettre par une prière :

    « Que celles et ceux qui nécessitent ce traitement réussissent et puissent mériter le bonheur d’avoir une descendance sainte. »

  • Le Rav Elyakim Getzel Berkowitz, dayan de la branche Satmar (rabbi Aharon) de Kiryas Joel (Monroe, NY), auteur du célèbre ouvrage « Igley Dvash », a écrit :

    « J’ai été interrogé sur cette question brûlante concernant la greffe pour les femmes en attente d’un enfant. Mon cher ami et parent, l’Admour de Satmar, a rédigé une analyse halakhique approfondie permettant ce procédé, et je m’y associe pleinement. »

    Et il bénit :

    « Que leur désir soit exaucé par la volonté divine, et qu’ils voient une descendance engagée dans la Torah et les mitsvot. »

Ces lettres, rendues publiques pour la première fois, témoignent non seulement d’un changement de paradigme, mais aussi d’un acte de compassion profonde, guidé par la halakha.

????‍????‍???? Un espoir nouveau pour les couples sans enfants

Dans le judaïsme, la fertilité est une bénédiction fondamentale. Le verset « Soyez féconds et multipliez-vous » est non seulement une mitsva, mais aussi une aspiration centrale dans la vie de nombreux couples religieux. Pour ces familles, chaque mois sans grossesse est une douleur supplémentaire, souvent vécue en silence, parfois dans la honte.

Grâce à cette nouvelle ouverture, les femmes confrontées à l’infertilité sévère pourront désormais envisager ce traitement sans crainte de transgresser les lois de la Torah, à condition bien sûr de respecter les protocoles validés par les rabbanim.

???? Une halakha vivante, à l’écoute des progrès médicaux

Ce développement illustre un principe fondamental du judaïsme orthodoxe : la halakha n’est pas figée, elle évolue dans le respect des textes sacrés, mais avec une profonde sensibilité aux réalités humaines.

Les autorités rabbiniques n’ont pas simplement dit « oui » à une nouvelle technologie. Elles ont :

  • Étudié les conséquences sur la filiation.
  • Vérifié qu’il n’y a aucun mélange génétique entre familles étrangères.
  • Assuré que les ovocytes ne proviennent pas d’un tiers anonyme, mais bien de la femme elle-même (greffe autologue), afin de préserver l’intégrité du foyer juif.
  • Posé des conditions strictes à la mise en œuvre du traitement.

???? Une collaboration rare entre médecins et rabbanim

Le processus ayant mené à cette décision est lui-même un exemple de coopération constructive entre médecine moderne et sagesse ancienne. Des experts en fertilité, y compris des gynécologues juifs pratiquants, ont présenté les données scientifiques aux poskim (décisionnaires), qui ont pris le temps d’analyser chaque élément sous l’angle de la loi juive.

Des médecins spécialisés de New York, Jérusalem et Los Angeles ont travaillé main dans la main avec les rabbanim pour adapter les protocoles médicaux au respect du Shabbat, de la tsniout (pudeur), et des lois de pureté familiale.

???? Une révolution silencieuse dans le monde haredi

Alors que de nombreux observateurs extérieurs imaginent souvent le monde ultra-orthodoxe comme replié sur lui-même, cette décision prouve le contraire. Elle démontre que :

  • Les dirigeants spirituels savent répondre aux besoins de leur communauté avec responsabilité et sensibilité.
  • La halakha, bien qu’exigeante, peut accompagner les progrès médicaux.
  • La compassion n’est jamais absente du raisonnement religieux.

Ce geste courageux montre également que la foi et la science ne sont pas en contradiction, mais peuvent s’enrichir mutuellement lorsqu’elles sont ancrées dans le respect de la vie humaine.

 Et en Israël ?

Ce feu vert halakhique aux États-Unis aura sans doute des répercussions directes en Israël, où des centaines de couples haredim suivent les avis des poskim américains. Plusieurs cliniques israéliennes de fertilité, comme à Jérusalem, Tel-Aviv et Beit Shemesh, ont déjà fait part de leur intérêt à adopter la procédure dans les mois à venir.

Des rabbanim israéliens proches de la ligne stricte de Skver ou Satmar devraient à leur tour publier leurs propres positions, ce qui pourrait renforcer la dynamique.

Conclusion : quand la Torah devient source d’espoir

La décision des grands rabbanim américains d’autoriser la greffe ovarienne pour les femmes stériles est bien plus qu’un simple avis médical : c’est un acte de foi dans la capacité de la halakha à guérir, à réconcilier et à faire naître la vie là où elle semblait impossible.

C’est un message fort envoyé à des milliers de familles :

« Nous vous entendons. La Torah est avec vous. Et nous faisons tout pour que la vie triomphe. »