États-Unis : la gauche radicale glorifie les assassinats politiques

Des militants du mouvement “No Kings” ont brandi, lors d’une manifestation aux États-Unis, des pancartes cĂ©lĂ©brant l’attentat contre Donald Trump et l’assassinat du commentateur conservateur Charlie Kirk. Cette dĂ©rive symbolise la dĂ©cadence morale d’une frange de la gauche amĂ©ricaine, dĂ©sormais prĂȘte Ă  justifier la violence politique au nom du progressisme.

Dans un message publiĂ© Ă  5h08 le 19 octobre, Amir Tsarfati s’est indignĂ© face Ă  des images circulant sur les rĂ©seaux sociaux :

« This is one of the signs that was held by a No Kings protester today. These people are literally glorifying the attempted assassination of President Trump and the assassination of Charlie Kirk. This is the Democrat Party. »
(Source : Behold Israel, 19.10.2025)

Sur les pancartes, on pouvait lire des slogans tels que “Justice served” ou “No Kings, No Tyrants”, accompagnĂ©s de dessins reprĂ©sentant les visages ensanglantĂ©s de figures conservatrices. Ces manifestations, organisĂ©es dans plusieurs grandes villes amĂ©ricaines, dĂ©nonçaient officiellement “la montĂ©e de l’autoritarisme” — mais ont rapidement dĂ©gĂ©nĂ©rĂ© en tribunes haineuses contre les symboles du camp rĂ©publicain.

Une radicalisation inquiétante
Ces images ont provoquĂ© une vague d’indignation sur les rĂ©seaux sociaux. Des personnalitĂ©s rĂ©publicaines comme Ted Cruz ou Marjorie Taylor Greene ont accusĂ© la gauche amĂ©ricaine d’“importer la culture politique de la rue arabe” : la glorification de la violence comme moyen d’expression.
MĂȘme certains modĂ©rĂ©s dĂ©mocrates ont exprimĂ© leur malaise. L’ancien candidat Ă  la prĂ©sidentielle Tulsi Gabbard a dĂ©clarĂ© sur Fox News :

« La gauche radicale ne veut plus débattre, elle veut détruire. Quand on applaudit un meurtre, on quitte la démocratie. »

Analyse — une AmĂ©rique au bord de la fracture morale
Pour Amir Tsarfati, cette sĂ©quence illustre la “guerre spirituelle” que traverse l’AmĂ©rique :

« Quand un pays justifie la haine de son propre président au nom du progrÚs, il a perdu son ùme. »
L’écrivain israĂ©lien, connu pour son ton pro-israĂ©lien et conservateur, voit dans cette haine du pouvoir lĂ©gitime un parallĂšle avec la maniĂšre dont certains mĂ©dias occidentaux diabolisent IsraĂ«l.
« Ils appellent la violence ‘justice sociale’, comme ils appellent le terrorisme ‘rĂ©sistance’. »

Cette comparaison, relayĂ©e par plusieurs mĂ©dias chrĂ©tiens amĂ©ricains comme CBN News, rencontre un Ă©cho croissant au sein des milieux Ă©vangĂ©liques, trĂšs mobilisĂ©s depuis l’attentat contre Donald Trump en juillet.
(Source : CBN News, 18.10.2025)

Les racines du mouvement “No Kings”
Apparu sur les campus universitaires aprĂšs les Ă©lections de 2024, le mouvement “No Kings” se prĂ©sente comme “anticapitaliste et antiautoritaire”. Mais ses manifestations dĂ©gĂ©nĂšrent frĂ©quemment en violences contre la police ou les symboles religieux.
Plusieurs de ses membres ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s l’an dernier pour avoir vandalisĂ© des Ă©glises et des institutions juives sous prĂ©texte de “protestation contre le sionisme”.

Pour le politologue Victor Davis Hanson, chercheur Ă  la Hoover Institution :

« Cette gauche anarchique ne croit plus aux institutions. Elle idolĂątre la destruction et justifie tout ce qui affaiblit l’ordre — qu’il s’agisse d’un gouvernement Ă©lu ou d’un État alliĂ© comme IsraĂ«l. »
(Source : Hoover Institution, rapport 2025)

Un climat politique délétÚre
L’écho de cette haine dĂ©passe la sphĂšre partisane. Dans un pays dĂ©jĂ  divisĂ© par les procĂšs de Trump, les guerres culturelles et les tensions raciales, la banalisation de la violence politique inquiĂšte jusqu’aux plus hauts niveaux.
Le FBI a d’ailleurs annoncĂ© l’ouverture d’une enquĂȘte sur plusieurs menaces de mort visant des responsables conservateurs.

Le président Joe Biden, jusque-là silencieux, a finalement condamné les pancartes :

« La glorification de la violence, quelle qu’en soit la cible, est une trahison de nos valeurs dĂ©mocratiques. »

Mais ses dĂ©tracteurs jugent sa rĂ©action tardive. “Il a laissĂ© la haine prospĂ©rer tant qu’elle servait son camp”, accuse le sĂ©nateur rĂ©publicain Marco Rubio.

Analyse — la perte du sacrĂ© politique
Cette dérive morale révÚle un malaise plus profond : la disparition du respect de la vie dans le débat public.
Des analystes notent que cette violence symbolique est souvent relayĂ©e par des influenceurs “woke” et des professeurs militants, qui transforment les universitĂ©s en champs idĂ©ologiques.
“C’est la dĂ©sacralisation du pouvoir, sans le moindre projet de civilisation en retour”, rĂ©sume le philosophe amĂ©ricain Ben Shapiro.

Les pancartes du mouvement “No Kings” ne sont pas de simples provocations : elles sont le symptĂŽme d’une AmĂ©rique qui flirte avec l’autodestruction morale.
En dĂ©nonçant cette dĂ©rive, Amir Tsarfati ne parle pas seulement de politique, mais de civilisation : une sociĂ©tĂ© qui applaudit le meurtre finit toujours par s’en prendre Ă  elle-mĂȘme.

Sources principales :


RĂ©daction francophone Infos Israel News pour l’actualitĂ© israĂ©lienne
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