La résolution approuvée hier par le Conseil de sécurité de l’ONU n’est pas juridiquement contraignante, ont déclaré les États-Unis.

« Il s’agit d’une résolution non contraignante, elle n’a donc aucun impact sur la capacité d’Israël à continuer de poursuivre le Hamas », a déclaré le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, lors d’une conférence de presse, faisant écho à la position adoptée après le vote de l’ambassadrice américaine auprès du Hamas, Linda Thomas-Greenfield.

Cette position est partagée par la Corée du Sud et d’autres membres du Conseil de sécurité.

Puisque les États-Unis peuvent empêcher leurs membres d’essayer de sanctionner Israël pour ne pas avoir respecté la résolution, l’interprétation de Washington a du poids.

Le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté une résolution exigeant un cessez-le-feu immédiat entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza et la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages, après que les États-Unis se soient abstenus lors du vote, au lieu d’y opposer leur veto.

Washington avait rechigné aux mots « cessez-le-feu » au début de la guerre de près de six mois dans la bande de Gaza et avait utilisé son droit de veto pour bloquer les résolutions précédentes.

La résolution appelle à un cessez-le-feu immédiat pendant le mois sacré musulman du Ramadan, qui se termine dans deux semaines.

Il exige également la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages restants détenus par les groupes terroristes à Gaza depuis le massacre du Hamas du 7 octobre, au cours duquel des milliers de terroristes ont pris d’assaut Israël, tuant quelque 1 200 personnes et en kidnappant 253 autres, pour la plupart des civils, dont un grand nombre. au milieu d’actes horribles de brutalité.

La résolution du Conseil de sécurité « souligne également la nécessité urgente d’élargir le flux de l’aide humanitaire et de renforcer la protection des civils dans toute la bande de Gaza et réitère son exigence de lever à grande échelle tous les obstacles à la fourniture de l’aide humanitaire ».

Le vote intervient après que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a menacé d’annuler une délégation prévue à Washington si les États-Unis n’opposaient pas leur veto à la résolution.

Les États-Unis ont opposé leur veto à trois projets de résolution du Conseil sur la guerre à Gaza. Il s’était également abstenu à deux reprises, permettant au Conseil d’adopter des résolutions visant à accroître l’aide à Gaza et appelant à des pauses prolongées dans les combats.

La Russie et la Chine ont également opposé leur veto à deux projets de résolution américains sur le conflit, en octobre et vendredi.