Etude israĂ©lienne | Un lĂ©ger changement dans l’ADN peut rallonger la vie de plus de 100 ans

Une Ă©tude israĂ©lienne suggĂšre qu’un lĂ©ger changement dans l’élĂ©ment spĂ©cifique de l’ADN pourrait rendre les gens vivants plus longtemps.

Tout comme les animaux plus petits d’une espĂšce donnĂ©e vivent gĂ©nĂ©ralement plus longtemps que leurs cousins ​​plus grands, on pourrait s’attendre Ă  ce que les humains plus grands soient gĂ©nĂ©tiquement programmĂ©s pour sacrifier la longĂ©vitĂ© pour la taille.

Mais ce n’est pas si simple.

Une Ă©tude multinationale majeure de 841 hommes et femmes de quatre populations a trouvĂ© des taux infĂ©rieurs de facteur de croissance analogue Ă  l’insuline (IGF-1) chez les hommes ĂągĂ©s de 100 ans et pourtant la plupart Ă©taient plus grands que les hommes dans le groupe tĂ©moin plus jeune .

L’explication apparente est que certains hommes avec une longue durĂ©e de vie et seulement les hommes ont une mutation gĂ©nĂ©tique qui rend leurs rĂ©cepteurs Ă  l’hormone de croissance plus sensibles aux effets de l’hormone. Les cellules absorbent moins d’hormone de croissance, mais l’expression des protĂ©ines augmente Ă  plusieurs reprises.

Cette mutation semble ĂȘtre responsable de leur capacitĂ© Ă  vivre environ 10 ans de plus que le groupe de contrĂŽle des hommes de 70 ans sans mutation, mĂȘme si ils ont une moindre quantitĂ© d’hormone de croissance et sont d’environ 3 centimĂštres plus grand.

L’auteur principal de l’étude est le Prof. Gil Atzmon du CollĂšge Albert Einstein de mĂ©decine Ă  New York et responsable du Laboratoire de gĂ©nĂ©tique et d’épigĂ©nĂ©tique du vieillissement et de la longĂ©vitĂ© Ă  l’UniversitĂ© de HaĂŻfa. Depuis 2001, Atzmon Ă©tudie le gĂ©nome humain et son impact sur le vieillissement et la longĂ©vitĂ©.

GÚnes de la longévité

Les chercheurs qui travaillant avec Atzmon ont examinĂ© quatre populations ĂągĂ©es: 567 juifs ashkĂ©nazes dans le projet Longevity Genes Ă  Einstein, 152 d’une Ă©tude sur les centenaires d’Amish et le reste d’une Ă©tude amĂ©ricaine de santĂ© cardiovasculaire et une Ă©tude de longĂ©vitĂ© française .

En 2008, le projet Longevity Genes a trouvĂ© une mutation gĂ©nĂ©tique dans le rĂ©cepteur IGF-1 de certaines femmes, bien que ce ne soit pas le mĂȘme que celui qui affecte la durĂ©e de vie des hommes.

‘Nous savions par le passĂ© que les voies gĂ©nĂ©tiques associĂ©es Ă  l’hormone de croissance Ă©taient Ă©galement associĂ©es Ă  la longĂ©vitĂ© et maintenant nous avons trouvĂ© une mutation spĂ©cifique dont la prĂ©sence ou l’absence est directement liĂ©e Ă  elle’, a dĂ©clarĂ© Atzmon.

‘Cette Ă©tude rend un fait Ă©tabli qu’il existe une relation entre la fonction de l’hormone de croissance et la longĂ©vitĂ©. Notre objectif actuel est de comprendre pleinement le mĂ©canisme de la mutation que nous avons trouvĂ© pour l’exprimer, afin que nous puissions permettre la longĂ©vitĂ© tout en conservant la qualitĂ© de vie », a-t-il ajoutĂ©.

Les 16 chercheurs ont participĂ© Ă  l’étude, qui a Ă©tĂ© publiĂ© le 16 juin dans Science Advances, et qui est associĂ©e Ă  des institutions en IsraĂ«l et en France ainsi que dans les États amĂ©ricains de New York, Maryland, Californie, Vermont, Massachusetts et Washington.

Alors que d’autres recherches sont nĂ©cessaires pour comprendre pourquoi la mutation du rĂ©cepteur affecte la longĂ©vitĂ© et pourquoi elle ne se produit que chez les hommes, l’étude suggĂšre que faire un lĂ©ger changement dans cette partie spĂ©cifique de l’ADN pourrait permettre aux personnes de vivre plus longtemps.

Bien que la prĂ©sence de la mutation ait presque certainement assurĂ© la longĂ©vitĂ©, Atzmon a soulignĂ© que de nombreux autres facteurs influent sur la longĂ©vitĂ© et que beaucoup d’hommes sans mutation vivent aussi 100 ans et plus.

Atzmon est l’un des principaux chercheurs du projet Longevity Genes Ă  Einstein, ainsi que le spĂ©cialiste en endocrinologie israĂ©lienne, Dr. Nir Barzilai.

Leur Ă©tude rĂ©volutionnaire de 10 ans sur des juifs Ashkenazes et sains entre 95 et 112 ans et leurs enfants ont tentĂ© de comprendre pourquoi les humains ne vieillissent pas tous au mĂȘme rythme et pourquoi seulement un sur 10 000 personnes vit plus de 100.

On a constaté que les centenaires avaient des facteurs de protection génétique («gÚnes de longévité») qui ont surmonté des facteurs tels que le régime alimentaire et le mode de vie.


RĂ©daction francophone Infos Israel News pour l’actualitĂ© israĂ©lienne
© 2025 – Tous droits rĂ©servĂ©s


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