L’armée israélienne a publié mardi un ordre aux habitants de Amona pour quitter leur village avant 48 heures. L’ordre, dont des copies ont été publiées dans la communauté, déclare que la zone est «limitée» et précise que «dans les 48 heures de l’émission de cet ordre, nul ne pourra entrer ou rester dans le périmètre restreint. »

L’ordre de Tsahal a été signé le lundi 30 Janvier, et exige que les résidents de Amona emportent tous leurs biens de leurs maisons demain, mercredi. Il permet également aux résidents de faire appel du décret par écrit au commandant des forces de Tsahal en Judée-Samarie dans les 48 heures de sa publication.

La Cour suprême devrait se prononcer mardi au sujet d’une pétition présentée par la région arabe via l’ONG Yesh Din (dont le budget annuel est estimé à 1,680,000 $, par des bailleurs de fonds tels que l’Union européenne, le Royaume-Uni, les Droits de l’Homme et le Secrétariat du droit international humanitaire de la Suède, la Suisse, le Danemark et les Pays-Bas, le Conseil norvégien pour les réfugiés, l’Agence catholique pour le développement outre-mer, et Oxfam-Novib des Pays-Bas). Avec l’aide de ces organismes étrangers, la pétition vise à empêcher l’Etat d’offrir à ces habitants de Amona un logement alternatif à proximité comme cela a été , il y a un mois.

La date limite fixée par le tribunal pour faire partir le dernier juif de Amona est le 8 Février.