Le ministre des Affaires étrangères de la Nouvelle‑Zélande, Winston Peters, a annoncé que son pays ne reconnaîtra pas pour l’instant « l’État palestinien » : « Il reste trop de questions au sujet d’un État palestinien pour qu’il soit prudent, à ce stade, pour la Nouvelle‑Zélande de proclamer une reconnaissance », a‑t‑il déclaré, en réaction à la décision de nombreux pays — en tête desquels la France — d’avancer cette démarche dite anti‑israélienne.
La dynamique diplomatique s’est intensifiée la semaine dernière à l’occasion de l’Assemblée générale de l’ONU, lorsque plusieurs pays, menés par la France, ont reconnu « l’État palestinien » ou annoncé leur intention de le faire. La Nouvelle‑Zélande a déclaré aujourd’hui (samedi) depuis la tribune de l’ONU qu’elle n’entend pas reconnaître pour l’heure cet État.
« Avec une guerre qui fait rage, le Hamas restant de facto le gouvernement de Gaza, et l’incertitude quant aux étapes suivantes, il reste trop de questions concernant un État palestinien pour qu’il soit sage de la part de la Nouvelle‑Zélande d’annoncer une reconnaissance à ce stade », a affirmé le ministre Winston Peters.
Lors de l’annonce de la reconnaissance, le président français Emmanuel Macron a déclaré que celle‑ci représentait une « défaite pour le Hamas » et a ajouté que l’ouverture d’une ambassade française se ferait après la libération de tous les otages. Macron a appelé à la cessation immédiate des hostilités dans la bande de Gaza et a assuré que la France travaillerait aux côtés de ses alliés pour former des forces de sécurité dans la bande, dans le cadre d’un effort visant à désarmer le Hamas.
À cette initiative se sont joints le prince Albert II de Monaco, le Premier ministre du Luxembourg Luc Frieden et le Premier ministre de Malte Robert Abela. Saint‑Marin et Andorre ont également signé la déclaration, portant la France au rang de 152ᵉ pays au monde à reconnaître l’État palestinien.
Le Royaume‑Uni a aussi annoncé son adhésion à la démarche — mais a posé des conditions strictes à l’Autorité palestinienne : arrêt des versements de salaires aux prisonniers terroristes et à leurs familles, réformes des manuels scolaires et tenue d’élections générales excluant le Hamas de la future direction. Selon un article du Telegraph, le Premier ministre Keir Starmer a précisé que des relations diplomatiques pleines et effectives n’entreraient en vigueur qu’après la mise en œuvre de ces mesures.
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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