C’est au cœur de nos fêtes que les Palestiniens accentuent troubles et tensions ; ce n’est pas nouveau.

Il faut dire qu’en la matière, ils sont multirécidivistes.

François Hollande s’est prononcé mercredi en faveur du maintien de l’interdiction de prier pour les fidèles juifs sur le Mont du Temple

Je ne parlerai pas de l’aspect révoltant, inique et meurtrier de ses propos. J’ajouterai simplement qu’une fois de plus, la position officielle de la France exprime sans la moindre ambiguïté, non pas un antisionisme feutré de salon, mais bel et bien une position des plus radicales contre le Judaïsme !

Abbas déclarant même, dans un assourdissant silence diplomatique : « Tout martyr qui tombe pour Jérusalem ira au paradis ». De quoi susciter de belles vocations ! Rappelons quand même que ce chef autoproclamé a son « rond de serviette » dans les principales chancelleries de ce monde …

Mais revenons un peu en Occident : depuis la macabre découverte du corps d’Aylan, c’est quasiment à l’unisson que l’Europe prend position sur la question migratoire.

Souvenons-nous : le 30 septembre 2000, le monde découvre avec effroi l’affaire « al-durah ». Il faudra attendre le 11 septembre 2001, et quelques années de plus pour s’apercevoir que ce reportage fut totalement bidonné, ce soi-disant enfant mort étant aujourd’hui bien vivant.

Cette funeste affaire de manipulation aux conséquences planétaires nous a montré à quel point notre cœur est en capacité de rendre aveugle notre raison.

Bien sûr, je ne nie pas l’horreur que vit la majorité des migrants, mais je suis affligé de constater à quel point nous subissons les diktats des bons sentiments. Et je dois dire que je suis un peu effrayé de constater que ces néo-prédicateurs que sont les politiciens et les journalistes l’ont très bien compris.

« Lorsqu’une conscience a conscience de ne pas être sa propre source, alors il faut que cette conscience cherche inlassablement cette source. »

Cette maxime non juive, mais qui selon moi aurait pu l’être, nous montre tout un univers qui existe indépendamment des nécessaires valeurs de notre cœur.

Puissions-nous collectivement trouver la juste place de notre bonté par rapport à notre raison, faisant de notre cœur « un cœur intelligent ».