« Faites dĂ©coller tous les Ă©quipages que vous pouvez » : images exclusives du spectaculaire sauvetage de l’unitĂ© 669

Ce fut l’un des sauvetages les plus audacieux et les plus dangereux dans le domaine civil que l’unitĂ© 669 et le rĂ©seau d’hĂ©licoptĂšres de l’armĂ©e de l’air aient connus au cours de la derniĂšre dĂ©cennie. Au mois d’avril, par une nuit particuliĂšrement venteuse, une inondation massive des routes du sud a commencĂ© , aprĂšs une saison entiĂšre de pluie tombĂ©e en quelques heures. Des dizaines de familles qui se rendaient en vacances Ă  Eilat ont Ă©tĂ© prises dans l’Ɠil du cyclone. Maayan et Sahar Assor , frĂšre et sƓur de TibĂ©riade, ne sont pas rentrĂ©s sains et saufs de leurs vacances.

Pendant 38 heures, plus de 40 combattants et pilotes, ont participĂ© aux opĂ©rations de sauvetage, avec l’aide de sept hĂ©licoptĂšres, dont une paire d’hĂ©licoptĂšres de combat Apache et deux hĂ©licoptĂšres de police. Il y a environ une semaine, prĂšs de quatre mois aprĂšs le sauvetage dramatique d’Arava, le commandant de l’armĂ©e de l’air, le colonel Tomer Bar, a dĂ©cernĂ© des certificats d’apprĂ©ciation aux combattants qui ont participĂ© au sauvetage.

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« Cette action a illustrĂ© Ă  quel point votre devoir est d’aider non seulement nos forces au-delĂ  des lignes ennemies, mais aussi chaque citoyen en cas de besoin, tout en faisant preuve de courage, de professionnalisme et en prenant des risques », a dĂ©clarĂ© le gĂ©nĂ©ral Bar lors de la cĂ©rĂ©monie. Le lieutenant-colonel D, commandant du 669, a ajoutĂ© : « C’est ce qui se passera lors d’un sauvetage au Liban ou Ă  1 500 kilomĂštres d’ici. Et s’ils me disent que c’est improbable et impossible, je dirai que c’est notre travail, qu’il n’y a personne d’autre. »

Dans ses mots, le commandant du 669 a fait allusion Ă  une formation relativement nouvelle que l’unitĂ© a menĂ©e au cours de l’annĂ©e Ă©coulĂ©e – le sauvetage de chasseurs aĂ©riens du sol iranien, s’ils sont contraints d’abandonner leurs avions Ă  l’avenir. Mais en attendant, ils acquiĂšrent de l’expĂ©rience de tous les autres Ă©vĂ©nements qui se prĂ©sentent Ă  eux et se prĂ©parent Ă  recrĂ©er maintenant, quatre mois aprĂšs le sauvetage d’Arava, la journĂ©e orageuse qui a comportĂ© de nombreuses situations hĂ©roĂŻques.

C’était une autre soirĂ©e de routine aux bases aĂ©riennes de Palmahim et de Tel Nof dans le centre du pays. Les prĂ©visions ont prĂ©dit de la pluie dans la nuit, mais sans aucune prĂ©vision anormale qui indiquerait ce qui est Ă  venir. Les escadrons Ă©taient Ă  ce moment-lĂ  pendant la pĂ©riode de silence, et ceux qui occupaient la rĂ©serve d’urgence dans les escadrons d’hĂ©licoptĂšres Storm et Owl Ă©taient principalement des Ă©quipes de rĂ©serve. À la tombĂ©e de la nuit, les premiers Ă©clairs ont Ă©tĂ© aperçus au loin Ă  l’horizon, puis le tĂ©lĂ©phone portable du major D., le chef d’escadron en service dans l’escadron Owl Ă  la base prĂšs de Rishon Lezion, a sonnĂ©.

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Au bout du fil se trouvait Yoram Raiti, commandant de l’unitĂ© de sauvetage d’Arava. « Il m’a dit : ‘Un grand Ă©vĂ©nement commence dans le sud. Mettez tout le monde en alerte, envoyez des Ă©quipes, car il y a beaucoup d’appels tĂ©lĂ©phoniques de personnes coincĂ©es dans les inondations qui commencent dans l’ Arava' », se souvient D . « J’ai immĂ©diatement envoyĂ© des messages Ă  tous ceux du Shikhun qui pouvaient rejoindre l’escadron, au-delĂ  de ceux qui Ă©taient en attente. Nous avons Ă©galement lancĂ© deux hĂ©licoptĂšres depuis le nord. »

« Le temps Ă©tait si mauvais que pendant des heures, ils n’ont pas permis aux hĂ©licoptĂšres de combat qui aident Ă  localiser les personnes coincĂ©es dans l’eau de dĂ©coller du Camp Ramon », a ajoutĂ© D.. « Pendant le vol vers le sud, nous n’avons rien vu, les nuages ​​cachaient tout. Nous avons atterri au PAK qui Ă©tait installĂ© dans la zone et nous nous sommes rendu compte que les chances de trouver des survivants Ă©taient minces, Ă  cause du flux qui devenait de plus en plus fort au fil des heures. »

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D. n’a pas attendu et, en tant que chef de sa formation, il s’est rapidement mis Ă  la recherche des premiers survivants Ă  une altitude basse et dangereuse. « Nous avons utilisĂ© une mĂ©thode de balayage acceptable dans de telles situations – les chasseurs et l’équipage de l’hĂ©licoptĂšre, Ă  l’exception du copilote qui pilote le vĂ©hicule, se collent aux fenĂȘtres et scannent sous diffĂ©rents angles avec leurs yeux, malgrĂ© les fortes fluctuations des vents et de fortes pluies. Ainsi, pendant deux longues heures et dans un orage complet. Puis au bout de la vue, devant les lumiĂšres des phares de l’hĂ©licoptĂšre, nous avons soudain vu un objet flotter dans l’eau. C’était une valise bleue – sans son propriĂ©taire. »

Moments d’espoir – et de tristesse
Le capitaine et le chef de la formation, le major D, ont immĂ©diatement signalĂ© en relation avec le PAK sur la valise bleue, et cela est devenu un tournant dans la recherche de toutes les Ă©quipes. AprĂšs des heures de frustration confinant au dĂ©sespoir, un petit moment d’optimisme a provoquĂ© un regain d’adrĂ©naline dans les veines des secouristes expĂ©rimentĂ©s, et des pilotes qui usent d’une rĂ©elle force physique pour stabiliser les hĂ©licoptĂšres dans les vents de tempĂȘte.

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Le PAK tente de lier la valise bleue aux donnĂ©es recueillies auprĂšs des familles des disparus, mais D n’attend pas. 15 heures se sont Ă©coulĂ©es depuis le premier lancement, et il a suffisamment d’expĂ©rience pour savoir que chaque minute peut faire la diffĂ©rence entre la vie et la mort. » Selon la valise, nous avons compris la direction du flux, et en consĂ©quence nous avons formĂ© le programme de numĂ©risation pour essayer de localiser son propriĂ©taire. Nous avons rĂ©cupĂ©rĂ© la valise mouillĂ©e, mais nous n’avons trouvĂ© personne Ă  proximitĂ©. »

AprĂšs encore deux heures de recherches Ă©prouvantes Ă  trĂšs basse altitude, l’aube se lĂšve et le copilote de D crie soudain : « Il y a quelque chose dans l’eau ! ». Il s’est approchĂ© avec l’hĂ©licoptĂšre Ă  une hauteur de seulement 10 mĂštres « puis devant moi est apparue une figure humaine aux cheveux longs entourĂ©e de pleine de brindilles et de branches d’arbres. Le corps est complĂštement couvert de boue, mais des mains nous font signe », rĂ©pĂ©tĂ© D. « À un moment donnĂ©, je n’ai vu que des yeux et des mains car l’eau l’a rapidement recouverte. »

A 8h30 du matin, aprĂšs une nuit Ă©puisante, le personnage secouru par la force s’avĂšre ĂȘtre la jeune Dahan, la survivante qui a survĂ©cu aux heures sombres et froides. « Le mĂ©decin de l’hĂ©licoptĂšre a dit qu’elle Ă©tait en relativement bon Ă©tat et nous avons essayĂ© de savoir d’elle oĂč se trouvait son partenaire. Elle nous a dit son nom, Sahar Assor. À ce moment-lĂ , nous avons failli manquer de carburant, alors nous l’avons laissĂ© tomber. Nous sommes allĂ© faire le plein Ă  la base d’Ovda – et de lĂ  Ă  une autre longue incursion de recherche Ă  la lumiĂšre du jour. » .

Pendant qu’ils scannaient l’air, Ă  midi, D a reçu un rapport sur le rĂ©seau de communication d’une Ă©quipe de recherche parallĂšle. Deux personnes disparues ont Ă©tĂ© retrouvĂ©es cĂŽte Ă  cĂŽte sans vie – l’une d’entre elles est Sahar Assor.

12 heures plus tĂŽt dans le camp de Tel Nof, le capitaine Y., 24 ans, et son ami paramĂ©dical R. ont commencĂ© une journĂ©e de veille de routine en tant que sauveteurs de l’unitĂ© 669. A 18h00 du soir, alors qu’ils prĂ©paraient le dĂźner, Y. a reçu l’appel. Dans une telle situation, ils ont quinze minutes pour ĂȘtre avec l’équipement complet dans le ventre du gros hĂ©licoptĂšre .

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« Les premiĂšres informations concernaient un vĂ©hicule qui s’était enlisĂ© Ă  Nahal Tsichor, dĂ©jĂ  en route, dans les airs, on s’est rendu compte que ce serait un tout autre Ă©vĂ©nement. En moins d’une heure, sept hĂ©licoptĂšres Ă©taient en l’air, et des avions pilotĂ©s Ă  distance (comme les TMM – 17) ont Ă©galement Ă©tĂ© lancĂ©s », a dĂ©clarĂ© Y’. Avant mĂȘme qu’ils n’atteignent l’Arava, de plus en plus d’appels au secours se sont accumulĂ©s.

MalgrĂ© les conditions difficiles, les combattants ont tout fait pour retrouver des signes de vie. « Pendant des heures de scan, on n’a rien vu, mais on n’a pas baissĂ© les bras », rĂ©pĂšte R. « Dans de tels incidents, sur le chemin de la scĂšne, nous communiquons gĂ©nĂ©ralement avec les sauveteurs, leur parlons au tĂ©lĂ©phone pendant que nous sommes dans l’hĂ©licoptĂšre en route vers eux, et obtenons une image Ă  jour de la situation qui nous aide Ă  secourir rapidement et avec prĂ©cision. Ici, tout Ă©tait flou. »

Depuis le rĂ©servoir de carburant de l’hĂ©licoptĂšre, la tempĂȘte a commencĂ© Ă  se terminer, les heures se sont enchaĂźnĂ©es dans la nuit orageuse et l’équipe du capitaine Y n’avait toujours pas trouvĂ© un seul survivant. Puis, en un instant, un Ă©clair puissant Ă©claira la zone. GrĂące Ă  lui, les combattants ont pu voir depuis l’hĂ©licoptĂšre un vĂ©hicule privĂ©, immergĂ© jusqu’à la hauteur des fenĂȘtres, dĂ©rivant lentement – et arrĂȘtĂ© au milieu du flot inondĂ©.

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Les combattants n’avaient aucune idĂ©e s’il y avait des gens Ă  l’intĂ©rieur, et si oui, s’ils Ă©taient vivants ou morts. Le chef d’équipe, le capitaine Y., dĂ©cide de tourner avec l’hĂ©licoptĂšre au-dessus du vĂ©hicule, malgrĂ© le risque Ă©norme face Ă  la montĂ©e du courant, et d’envoyer l’un de ses hommes avec un cĂąble de l’hĂ©licoptĂšre. Il choisit un ambulancier, et son bon ami, R.

« Je l’ai attachĂ© solidement au cĂąble et je l’ai formĂ© au processus », a rĂ©pĂ©tĂ© Y.. « Je lui ai dit qu’il est le seul Ă  voir s’il y a quelqu’un dans le vĂ©hicule et Ă  nous donner une image de la situation d’en bas. Dans de telles situations, en tant que commandant de mission, je cours des risques sur le terrain. J’ai un vĂ©hicule coincĂ©, mais je n’ai aucune idĂ©e s’il y a quelqu’un Ă  l’intĂ©rieur, tandis que des Ă©quipes parallĂšles rapportent que les survivants se tenaient sur les toits des vĂ©hicules. »

Bien que l’unitĂ© 669 soient experimentĂ© pour sauver des combattants de la terre ennemie sous le feu, ou des pilotes abandonnĂ©s au milieu de la mer, ils ne sont pas qualifiĂ©s pour le sauvetage en cas d’inondation. La raison – c’est le plus grand danger, Ă  cause de l’imprĂ©visibilitĂ© de l’inondation. Une dĂ©rive qui s’intensifie, qui Ă  tout moment peut changer.

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« Je sais que R. donnera la meilleure rĂ©ponse en tant qu’ambulancier s’il y trouve des survivants, et il n’hĂ©sitera pas », a dĂ©crit Y. « Juste avant de le relĂącher, et sachant que dans de telles situations, il y avait des sauveteurs qui ont lachĂ© le Ăąble face Ă  un vent fort, je lui dis : ‘Regarde-moi dans les yeux et prends trois respirations profondes.’

En moins d’une minute, R atteint le toit de la voiture privĂ©e. La majeure partie est dĂ©jĂ  recouverte d’eau, et le courant ne fait qu’augmenter et menace de dĂ©connecter la voiture du rocher. R. reconnaĂźt que les fenĂȘtres sont fermĂ©es, et ne remarque toujours aucun signe de vie Ă  l’intĂ©rieur. Il dĂ©cide de casser les vitres de la voiture couvertes de boue, mais aussi de vapeur de chaleur – le premier indice que cela valait vraiment la peine de prendre le risque. C’est alors qu’il entend pour la premiĂšre fois des voix humaines en elle.

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« Briser les vitres Ă©tait le seul moyen d’entrer, car les portes Ă©taient verrouillĂ©es et l’eau a commencĂ© Ă  remplir la voiture », a dĂ©crit l’ambulancier de 21 ans.

« J’ai vu le pĂšre de famille assis Ă  l’avant, et il m’a immĂ©diatement dit que ses petits enfants Ă©taient sur le siĂšge arriĂšre. Il m’était difficile de les reconnaĂźtre, et qui Ă©tait assis oĂč. J’ai soigneusement dĂ©cidĂ© de casser toutes les fenĂȘtres. »

S., le mĂ©canicien de Mosk, remarque un instant que R. a dĂ©jĂ  un pied dans le courant, et est presque emportĂ© jusqu’à la mort. Il le remonte rapidement, pour la redescendre en toute sĂ©curitĂ©. Pendant ce temps, dans l’hĂ©licoptĂšre, ils remarquent un changement dans la trajectoire d’écoulement qui a créé une « ßle » au milieu de la grande riviĂšre qui s’est Ă©largie en dessous d’eux. Les pilotes dĂ©cident de profiter de l’occasion, et tentent d’atterrir sur l’üle, Ă  des dizaines de mĂštres de la voiture coincĂ©e. De cette façon, le commandant de la mission pourra envoyer le reste des combattants pour aider Ă  sauver les membres de la famille. »

Les combattants ont d’abord tirĂ© la jeune fille de 16 ans, puis sur son frĂšre de 12 ans, les cris de panique et de peur se sont arrĂȘtĂ©s. « DĂšs que nous avons pris les enfants dans nos bras, ils se sont calmĂ©s, mĂȘme si nous pouvions voir dans leurs yeux Ă  quel point ils avaient peur », a dĂ©clarĂ© R.. « Ils nous ont dit qu’ils nous faisaient confiance pour les sauver vivants, et c’est ce qui s’est passĂ©. »

« On a pris pas mal de risques ici, mais c’était le seul moyen de sauver la famille », a ajoutĂ© Y. « Ils savaient aussi que nous Ă©tions les seuls Ă  ĂȘtre lĂ  pour eux. C’est le sauvetage le plus complexe que j’ai rencontrĂ© dans mon service, et Ă  la fin, nous avions tous un immense sentiment de fiertĂ©. »

« L’un des cinq sauvetages les plus difficiles »
Les Ă©quipes de D et Y n’ont pas laissĂ© les succĂšs hĂ©roĂŻques et les nouvelles difficiles Ă©mousser leurs pas. Avec les dizaines de sauveteurs, ils ont poursuivi les incursions de balayage et sauvĂ© plus de vies, beaucoup d’entre eux se sont tenus sur les toits des voitures ou se sont accrochĂ©s Ă  des fragments d’arbres dans les grands ruisseaux.

Tard dans la nuit, aprĂšs une journĂ©e et demie particuliĂšrement orageuse, ils sont retournĂ©s aux bases, rĂ©alisant qu’ils avaient participĂ© Ă  l’une des opĂ©rations de sauvetage civil les plus dangereuses et les plus complexes de ces derniĂšres annĂ©es. « Certaines personnes vous diront que nous sommes fous de faire cela, mais nous savons que dans de nombreux Ă©vĂ©nements qui se produiront Ă©galement Ă  l’avenir – nous serons la derniĂšre ligne pour sauver des vies, il n’y a personne d’autre en IsraĂ«l Ă  qui un tel tĂąche peut ĂȘtre transfĂ©rĂ©e », a dĂ©clarĂ© Y.
« Ce fut sans aucun doute l’un des cinq sauvetages les plus difficiles que nous ayons eu, avec des Ă©vĂ©nements tels que Nahal Tzafit et le sauvetage de rĂ©sidents de leurs maisons lors de grands incendies », a conclu D.. « C’est pour ça qu’on est lĂ . »

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RĂ©daction francophone Infos Israel News pour l’actualitĂ© israĂ©lienne
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