Le chef d’état-major s’est rendu vendredi soir au centre de la bande de Gaza et a effectué une évaluation de la situation et une tournée avec le commandant du commandement sud, le colonel Yaron Finkelman, le commandant de la 99e division, le lieutenant-colonel Barak Hiram, et les forces de réserve opérant dans la zone du couloir central de la bande de Gaza.

Au cours de la conversation avec les réservistes, le chef d’état-major a déclaré : «Nous allons deux semaines vivre de jours significatif : Jour de la mémoire de l’Holocauste et de l’héroïsme, jour du Souvenir et jour de l’Indépendance une semaine après l’autre.
Nous sommes dans une année après de nombreuses victimes au sein de l’armée israélienne, de nombreux civils tués dans ces attaques, nous avons une très grande responsabilité de notre part en tant qu’armée, et un travail de mémoire et de réflexion sur le futur, et sur la façon dont nous devenons plus forts à partir d’aujourd’hui et aussi en comprenant que le prix que nous avons payé ensemble est un prix que nous devons être prêts à payer pour exister ici à l’avenir, et pour que notre entourage comprenne la grande détermination que nous avons. C’est avec les forces terrestres que nous opérons à Gaza, dans le nord comme en Judée Samarie et de bien d’autres manières. Nous opérons dans de nombreux domaines, nous avons encore beaucoup de tâches à accomplir. »

Ajoutant :

« Il faut de la patience, nous changerons, nous nous reposerons, nous ramènerons des gens forts. Mais nous devons avant tout garder un esprit fort que je reçois de vous de manière très, très claire. Nous maintiendrons une grande détermination nationale, celle de Tsahal, et avec ces choses, je pense que nous finirons par atteindre les bons résultats. »

Il a évoqué les paiements transférés aux réservistes cette semaine :  » L’État d’Israël, avec beaucoup de travail a investi d’énormes sommes d’argent pour prendre soin des réservistes. Tout cela est destiné à prendre soin des gens, pour leur l’avenir, et c’est destiné à prendre soin de ceux qui ont également perdu leur emploi. »

« Et je vous le dis, nous règlerons  les problèmes qui existent. C’est aussi très, très important pour les employeurs et la législation. Nous avons un devoir envers les gens qui, le 7 octobre, ont quitté leur foyer et sont venus à Gaza pour se battre, nous avons le devoir de prendre soin d’eux, de leur rendre en retour, de les récompenser, de les chérir et de les apprécier vraiment sans fin. »