Des sources locales à Gaza rapportent ce dimanche soir la mort de Saleh al-Jafarawi, figure emblématique de la propagande du Hamas sur les réseaux sociaux, surnommé par dérision « Mr. FAFO ». D’après plusieurs médias arabes et israéliens, il aurait été tué par des membres du clan Doghmush – un groupe armé rival du Hamas – lors d’un affrontement dans le quartier de Sabra, au sud de la ville de Gaza.
De la star du mensonge Ă la cible de ses pairs
Al-Jafarawi, 27 ans, s’était imposé depuis octobre 2023 comme l’un des principaux visages médiatiques du Hamas, publiant quotidiennement des vidéos glorifiant les « succès » de la terreur contre Israël et propageant une rhétorique haineuse. Sur Telegram et TikTok, ses montages spectaculaires mêlant chants islamistes et images de combat lui avaient valu des millions de vues – et la colère d’Israéliens et d’internautes arabes modérés, qui le surnommaient « le Goebbels de Gaza ».
Selon Ynet et le Jerusalem Post, le corps d’al-Jafarawi aurait été retrouvé avec une blessure par balle à la tête, probablement à la suite d’un affrontement entre factions armées dans la ville. La chaîne Al-Aqsa, porte-voix du Hamas, a reconnu sa mort mais a attribué la responsabilité à des « bandes criminelles illégales ».
Une guerre de clans dans un Gaza Ă feu et Ă sang
La piste privilégiée par plusieurs sources arabes évoque une vendetta entre le Hamas et la puissante famille Doghmush, déjà impliquée par le passé dans des affrontements meurtriers avec les forces du mouvement islamiste.
Les Doghmush, originaires du quartier Sabra, contrôlent divers trafics et détiennent leurs propres milices. Leur conflit avec le Hamas aurait été ravivé ces dernières semaines, sur fond de rivalités économiques et d’accusations de détournement de fonds humanitaires.
Silence international : « Pas de Juifs, pas de nouvelles »
Ironie tragique : la mort d’un propagandiste présenté jusqu’ici comme « journaliste » par certaines ONG n’a suscité aucune réaction d’organisations de défense de la presse. Ni Reporters sans Frontières, ni le Comité pour la protection des journalistes n’ont mentionné son nom.
Un contraste saisissant avec les condamnations systématiques émises contre Israël à chaque frappe sur un « média » du Hamas.
Un symbole qui s’effondre
Pour beaucoup d’Israéliens, la mort de Saleh al-Jafarawi marque la fin d’un symbole de la propagande mensongère diffusée depuis Gaza.
« Il aura vécu de haine et fini par tomber sous les balles de ceux qu’il glorifiait », a résumé un commentateur sur X.
Une fin ironique, presque prévisible, dans un territoire où la violence des clans et la corruption interne du Hamas font désormais plus de victimes que la guerre elle-même.
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Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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