Les terroristes de Daesh responsables des attentats meurtriers à Paris en Novembre dernier ont non seulement assassiné 130 personnes et fait près de 400 blessés mais ont aussi commis des actes de «torture horrible» et des mutilations sexuelles sur leurs victimes.

Une commission gouvernementale en France a entendu des témoignages indiquant que les terroristes impliqués avaient soumis à certaines de leurs victimes des actes de  torture qui ont été filmés par Daesh et diffusés dans des vidéos de propagande de l’organisation terroriste.

L’histoire, qui a été initialement rapportée par HeatStreet, suggère que le gouvernement français a activement cherché à dissimuler les horreurs de l’attaque, censurer l’information du public et minimiser les preuves physiques de tortures, en disant que les corps des victimes mutilés étaient des rumeurs.

Selon le témoignage qui a été donné en mars, les mutilations étaient si graves qu’un enquêteur de la police qui est venu inspecter sur les lieux de l’attaque a couru hors du Bataclan pour vomir après avoir vu certains des corps des victimes.

Certaines victimes auraient eu les yeux crevés, les autres ont été décapitées, tandis que d’autres ont été éventrées, et certains castrés avec leurs testicules placés dans leur bouche. Les femmes ont également été mutilées sexuellement.

Le procureurs français a minimisé les allégations de torture, en disant qu’elles étaient « une rumeur ».

 

 

Un député a interrogé les enquêteurs, demandant comment ils ont pris conscience des «actes de barbarie», sans indication des actes de mutilation.

« Pour l’information de la Commission d’enquête …Pouvez-vous nous dire comment vous avez appris qu’il y avait eu des actes de barbarie dans le Bataclan ? Décapitations, l’éviscération, les yeux crevés… »

Un enquêteur a répondu en disant : « après l’assaut, nous étions avec des collègues au passage Saint-Pierre Amelot quand j’ai vu pleurer l’un de nos collègues qui est sorti pour vomir. Il nous a dit ce qu’il avait vu ».

« Des corps des victimes n’ont pas été présentés aux familles car il ont été décapités, parmi les personnes assassinées, il y avait des gens éventrés. Il y a des femmes qui ont eu leurs organes génitaux poignardés ».

Plus tard dans le témoignage, l’un des enquêteurs a cité le père de l’une des victimes qui avait appris la vraie nature du sort de son fils à un institut médico-légal de Paris, ce qui contredit les revendications de personnes « seulement » tuées par des explosifs.

« Concernant les causes de la mort de mon fils A., à l’institut médico-légal à Paris, on m’a dit,  quel fut le choc pour moi à ce moment-là, qu’ils lui avaient coupé les testicules et les avaient mis dans sa bouche, et qu’il avait été éventré. Quand je l’ai vu couché sur une table, un linceul blanc couvrant jusqu’au cou, un psychologue était avec moi et on m’a présenté juste le profil gauche de mon fils ».

Je leur ai demandé pourquoi et ils m’ont répondu  qu’ils avaient percé son œil droit et tranché le côté droit de son visage où il y avait un très grand hématome que nous n’avons pu voir ».