Flora Ghebali, la fille de Daniela Lumbroso, une présentatrice et productrice de télévision et de radio a eu la mauvaise experience de rouler dans une voiture conduite par un antisémite chez UBER .L’homme a tenu des propos gravissime contre les Juifs, Israel, et leur histoire avec la jeune femme sans savoir qu’il était filmé.
Flora Ghebali a ensuite posté cette vidéo sur son compte Twitter avec la légende : « Une conversation ordinaire sur les gilets jaunes qui dérive en 3 questions à la ‘responsabilité des juifs ».
Pour rappel, Flora Ghebali a été chargée de mission à la communication au cabinet de François Hollande, voici les propos du chauffeur :
« J’ai travaillé pendant dix ans dans le 16e (arrondissement de Paris, NDLR), je sais comment ça marche », explique d’abord le chauffeur Uber. Flora Ghebali lui demande ensuite s’il pense que « les juifs ont de l’aide de l’Etat » ce à quoi il lui a répondu : « complètement ».
Elle réagit : »Mais c’est quoi le rapport en fait entre les juifs français et Israël ».
Il répond : « Non mais quand je parlais d’Israël, je parlais des juifs. C’est pareil pour moi », se défend le chauffeur Uber avant d’attaquer le Conseil représentatif des institutions juives de France.
Ajoutant : « On nous rabâche musulmans, attentats, attentats, musulmans…Dieudonné dit la vérité ». « Il nous parle de la Shoah, lâche le chauffeur. La Shoah c’est la plus grande banane du siècle j’ai envie de vous dire. Parce que ‘les pauvres juifs, les pauvres juifs’… »
Hier soir dans un @Uber, une conversation ordinaire sur les gilets jaunes qui dérive en 3 questions à la « responsabilité des juifs ». Écoutez bien, il dit également que la « Shoah est la banane du siècle ». #Antisémitisme #Complotisme #Négationnisme pic.twitter.com/btltjBaOeu
— Flora Ghebali (@floraghebali) December 2, 2018
La jeune femme a fait appel à la société UBER pour connaitre l’identité du chauffeur et porter plainte :
« Mon Uber a tenu des propos racistes, antisémites et négationnistes.J’aimerais porter plainte mais je ne dispose pas de l’identité du chauffeur ».
Selon la charte Uber : En « cas de propos discriminatoires, le compte du passager ou du chauffeur qui aurait commis les faits, est alors immédiatement suspendu ». En cas de plainte, la société se tient à disposition de la police pour « communiquer toutes les informations nécessaires à l’enquête judiciaire ».