France : des voitures de vacanciers juifs vandalisées avec des graffitis “Libérez la Palestine”

Encore une fois, la France se retrouve éclaboussée par une affaire d’antisémitisme vulgaire déguisé en militantisme pro-palestinien. Cette fois, ce sont des familles juives orthodoxes venues d’Autriche et d’autres pays d’Europe pour profiter d’un séjour dans le charmant village alpin de Châtel (Haute-Savoie, proche de la frontière suisse) qui ont découvert, horrifiées, que neuf de leurs véhicules avaient été recouverts de graffitis “Free Palestine”.

Un témoin, interrogé par la presse, a raconté la scène de désolation : « C’est un sentiment écœurant. Nous sommes venus passer des vacances tranquilles en famille, et nous nous retrouvons ciblés comme si nous étions des criminels. La police locale n’a pas pris le cas au sérieux. » Un vacancier juif de Vienne dont la voiture a été dégradée n’a pas caché son amertume : « Cela vous glace le sang. On se sent exposés, abandonnés. »

Ce nouvel acte de vandalisme ne tombe pas dans un vide politique. Il survient alors que les relations entre Netanyahou et Macron ont atteint leur point le plus bas. Le Premier ministre israélien a adressé un courrier cinglant au président français, l’accusant de « verser de l’huile sur le feu de l’antisémitisme » en annonçant sa volonté de reconnaître un État palestinien dès septembre. En retour, l’Élysée a qualifié ces propos de « mensonges ignobles », promettant de réagir avec fermeté. Mais sur le terrain, les Juifs de France paient déjà le prix de cette tension : les slogans politiques se transforment en agressions et en intimidations concrètes.

Ce qui devait être un séjour familial dans la nature s’est transformé en cauchemar : des enfants ont vu les voitures taguées, des familles entières se sont senties stigmatisées, non pas pour leurs actes mais pour leur identité juive et leur lien avec Israël. On voit ici le mécanisme classique : transformer un conflit du Moyen-Orient en prétexte pour attaquer les Juifs européens, une vieille recette qui n’a pas disparu.

La banalisation est peut-être le plus dangereux des aspects. Comme l’ont rapporté plusieurs vacanciers, la réaction des autorités locales a été « tiède ». Aucune arrestation, aucune mobilisation particulière, juste une prise de plainte administrative. L’impression laissée : en France, repeindre la voiture d’un Juif avec des slogans antisionistes, ce n’est pas grave, c’est presque attendu. Pendant ce temps, un simple tweet jugé offensant contre une autre communauté ferait l’objet de condamnations tonitruantes et d’enquêtes judiciaires immédiates.

Ce deux poids, deux mesures est insupportable. Et Israël le dit haut et fort : la tolérance occidentale pour l’israélophobie est en train de transformer l’antisémitisme en norme. Les familles de Châtel ne sont pas des militants, pas des politiques, pas des soldats : ce sont des pères, des mères, des enfants en vacances. Et pourtant, leur simple judéité a suffi pour qu’on les désigne comme cibles.

Ces actes, qui s’ajoutent à une longue liste d’agressions recensées en France ces dernières années, ne font que confirmer l’analyse de Netanyahou : reconnaître un État palestinien aujourd’hui, c’est offrir une récompense au Hamas et un prétexte supplémentaire à l’antisémitisme européen. Pendant que Macron tente de sauver son image internationale, les Juifs de France se demandent simplement combien de temps ils pourront encore rester.

Et beaucoup ont déjà fait leur choix : l’alyah vers Israël (voir Infos-Israel.News, Alyaexpress-News et Rak Be Israel) devient une évidence. Là-bas, au moins, on ne se cache pas pour être juif.

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