La France semble ne pas parvenir à faire face à une guerre civile et un climat social qui n’est plus normal. Ce matin une voiture de police a été incendiée quai de Valmy à Paris.

Ce grave événement s’est produit en marge d’un rassemblement contre « les violences policières ». 

« Il y a eu des tentatives d’assassinat à Nantes, des collègues qui ont été dans le coma à Paris, ces nouveaux incidents sont dans la continuité de ces groupes qui font une guérilla urbaine, qui détruisent les centres-villes et qui veulent casser du flic », déplore Christophe Rouget, porte-parole du syndicat des cadres de la sécurité intérieure.

Pour rappel, cette manifestation du collectif « Urgence, notre police assassine »  a été interdite par la préfecture de Paris. Selon le Monde, ce collectif de lutte contre les violences policières appelait à une action peu avant le rassemblement des policiers, prévu à midi à République.

Cette place est aussi, depuis fin mars, le lieu de rassemblement emblématique du mouvement citoyen Nuit debout, qui a été émaillé d’incidents entre de petits groupes et les forces de l’ordre, tout comme les manifestations contre le projet de loi travail.

Dans un communiqué, la préfecture de police a précisé qu’« Urgence notre police assassine » était soutenu par les collectifs « Stop le contrôle au Faciès » et « la Brigade anti-négrophobie », et que Nuit Debout appelait « également à se rassembler (…) dès lors, plusieurs centaines de contre-manifestants sont attendus, dont un noyau dur appartenant à la mouvance contestataire radicale, violente et extrémiste ».

Les syndicats policiers disent répondre aux attentes de leurs collègues engagés dans le maintien de l’ordre depuis le début des manifestations, au cours desquelles plus de 350 membres des forces de l’ordre ont été blessés, selon les autorités.