France : « On ne touche pas au lundi de Pâques ni au 8 mai » – l’opposition explose après la proposition de Bayrou de supprimer deux jours fériés

C’est un véritable tremblement de terre politique qui secoue la France. Lors de la présentation du projet de budget pour 2026, le Premier ministre François Bayrou a proposé de supprimer deux des onze jours fériés nationaux : le lundi de Pâques et le 8 mai, jour de la victoire sur l’Allemagne nazie. Objectif affiché : réduire la dette publique abyssale qui étouffe le pays. Mais la proposition a provoqué une levée de boucliers généralisée, à droite comme à gauche, et menace désormais la stabilité du gouvernement.

« C’est une attaque contre notre histoire, nos racines et les travailleurs français ! » a immédiatement fustigé Jordan Bardella, leader du Rassemblement national. Marine Le Pen, présidente du groupe RN au Parlement, a prévenu avec fracas : « Si Bayrou ne retire pas cette idée folle, nous ferons tomber ce gouvernement. » De son côté, Jean-Luc Mélenchon, chef de La France insoumise, a réclamé purement et simplement la démission de Bayrou, dénonçant une « guerre sociale déguisée en réforme budgétaire ». Mathilde Panot, députée insoumise, a accusé le Premier ministre d’avoir « déclaré la guerre des classes ».

La France est en effet engluée dans une crise budgétaire majeure. Avec un endettement dépassant 114 % du PIB, Paris dépasse largement le plafond de 60 % fixé par les règles de l’Union européenne, n’étant dépassée que par la Grèce et l’Italie. Bayrou a tiré la sonnette d’alarme : « Nous sommes devenus dépendants des dépenses publiques. Chaque mois, nous devons emprunter pour payer les pensions et les salaires des fonctionnaires. Nous sommes à un tournant historique. » Il a même comparé la situation de la France à celle de la Grèce avant la crise de 2008 : « N’oublions pas ce qui est arrivé à la Grèce. »

Le Premier ministre ambitionne de réduire le déficit de 40 milliards d’euros dès l’année prochaine. Mais les efforts doivent être encore renforcés après que le président Emmanuel Macron a exigé une hausse de 3,5 milliards du budget de la Défense, qui atteindra déjà 50,5 milliards en 2025, face aux tensions géopolitiques croissantes.

Outre la suppression des jours fériés, le plan d’austérité prévoit un gel des hausses budgétaires, notamment pour les pensions et la santé, la suppression de 3 000 postes dans la fonction publique et la fermeture de bureaux jugés « inefficaces ». L’objectif est de ramener le déficit public de 5,8 % du PIB en 2024 à 4,6 % en 2026, et de passer sous la barre des 3 % d’ici 2029, seuil imposé par Bruxelles.

Bayrou a tenté de rassurer : « Nous demanderons peu à ceux qui ont peu, et plus à ceux qui ont plus », laissant entendre une future hausse des impôts progressifs. Mais le mal est fait : la proposition de toucher aux symboles historiques et religieux du calendrier français est perçue comme une ligne rouge. D’autant que l’Italie conserverait 12 jours fériés, et l’Allemagne un nombre équivalent à celui que la France atteindrait après ces coupes.

Ce débat intervient alors que la France reste secouée par des semaines de violences sociales, et le spectre d’une crise politique façon « gilets jaunes » plane sur l’exécutif. Le pari de Bayrou pourrait donc coûter très cher à la majorité, qui peine déjà à contenir une opposition de plus en plus vindicative.

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